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Ousmane Tanor Dieng dénonce un "coup de force" et un "complot"

Vendredi 2 Décembre 2011

Ousmane Tanor Dieng a rejeté la résolution de Bennoo Siggil Senegaal portant le choix de la coalition pour la présidentielle de février 2012 sur Moustapha Niasse. Le secrétaire général du Parti socialiste (PS) dénonce un coup de force et parle de com


Ousmane Tanor Dieng dénonce un "coup de force" et un "complot"
ennoo n'a pas désigné Moustapha Niasse comme son candidat officiel parce que la procédure qui a été utilisée est illégale", a déclaré le secrétaire général du Parti socialiste Ousmane Tanor Dieng à la suite d'une longue réunion des partis membres de Bennoo Siggil Senegaal au domicile d'Amath Dansokho sis à Mermoz. Le chef de file des socialistes sénégalais de dénoncer le mode de désignation de son challenger. "Ils ont procédé à un vote qui ne dit pas son nom parce qu'ils ont demandé aux différents partis quelle était leur position. A Bennoo Siggil Senegaal, on n'a jamais voté. Le consensus est le mode de prise de décision. Or le consensus signifie qu'il n'y ait pas d'objection formelle. Il y a des partis qui sont avec Moustapha Niasse quelque soit le nombre et d'autres qui sont avec moi. Donc, il n' y a pas de candidature unique officielle de Bennoo Siggil Senegaal. C'est cela que moi-même je me considère comme un candidat officiel de Bennoo Siggil Senegaal avec des leaders de partis membres de la coalition".

Ousmane Tanor Dieng d'estimer: "tous les partis à Bennoo ne sont d'égale importance et de représentativité. Il s'y ajoute qu'au sein de bennoo, on a toujours recherché le consensus et comme on n'a pas trouvé cela, il fallait chercher un processus démocratique. C'est à dire des primaires avec les élus locaux pour une assise électorale importante avec 3000 électeurs. Mais on ne l'a pas respecté". Il a ainsi martelé que "ce vote est un véritable coup de force". Selon lui, "si c'était fait démocratique, il l'aurait accepté. Ils n'ont pas voulu tenir compte de la représentativité du PS donc les décisions qu'ils ont prises ne nous engagent pas et nous allons nous organiser".

Texte en rédaction

Ibrahima Lissa FAYE


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