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‘La ville de Saint-Louis est un exemple didactique de ce que le patrimoine peut apporter en terme de développement’. Ce constat est du directeur du patrimoine culturel, Hamady Bocoum. Pour lui, cette ville, ancienne capitale du Sénégal et de l’Afrique occidentale française (Aof), doit sa renaissance à son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco en décembre 2010. Le directeur du patrimoine s’exprimait lundi au cours d’un séminaire régional initié par l’Association internationale des Maires francophones (Aimf). La rencontre est axée sur le thème : ‘Patrimoine culturel et développement local’. Selon Hamady Bocoum, Saint-Louis est un laboratoire tout à fait exceptionnel de ce que la culture et le patrimoine peuvent apporter au développement. Il a invité les partenaires présents au séminaire à suivre de très près le cas de cette vieille cité. ‘C’est un exemple extrêmement important en termes de rapport entre développement et patrimoine’. Selon lui, L’exemple de Saint-Louis, doit nous instruire, car il axe son développement sur son patrimoine immobilier.
‘Il y a d’autres villes du Sénégal qui ont un patrimoine remarquable et qui est en train d’être détruit. Ce sont des paysages urbains historiques importants. On doit les préserver. On doit les rénover et en faire des pôles de développement’, a-t-il plaidé. Pour lui, il est évident que dans toutes ces vieilles localités, si l’axe patrimoine n’est pas développé, on aura une anarchie urbaine qui va prendre le dessus. ‘Ce qui fait la beauté de ces vieux centres historiques, c’est la cohérence architecturale, la cohérence dans les styles, si on ne les préserve pas, ces villes vont devenir des villes quelconques qui n’attireront aucune attention’, fait remarquer le directeur du patrimoine, Hamady Bocoum. D’après lui, des travaux sont en train d’être menés pour étendre les installations de Saint-Louis sur la totalité du fleuve Sénégal.
Prenant la parole, le Maire de Saint-Louis, Cheikh Bamba Dièye, a soulevé l’importance d’accrocher le patrimoine au développement. ‘Il était important que les collectivités de la sous-région puissent toucher du doigt les réalités que le patrimoine, c’est de l’économie, c’est plus d’emploi, plus de capacité, plus d’ouverture et d’attractivité pour la ville’, indique le maire, par ailleurs président de la commission décentralisation de l’Association internationale des maires francophones.
Le Recteur de l’Université des Sciences sociales de Bamako a pour sa part assuré que l’Université sera là pour apporter son soutien à la création, la diffusion et la valorisation des savoirs. Ceci, en vue d’assurer la pérennisation de ce que les partenaires ont aidé à amorcer. ‘On parle de développement durable. Dans le durable, il y a de l’économique, du social, de l’environnemental, aujourd’hui la quatrième dimension du développement durable, c’est le patrimoine’, soutient le professeur Touré. L’Université a, à l’en croire, un rôle important à jouer dans cette dynamique. ‘L’Afrique n’a pas le choix. Ce que nous avons c’est notre culture et notre environnement’, dit-il.
La rencontre des maires francophones des six pays d’Afrique de l’Ouest qui prend fin aujourd’hui (tenu du lundi 12 au 16 décembre), a permis de réfléchir sur une vingtaine d’idées de projet. Ils seront finalisés aux mois de juillet et d’octobre 2012.
Aïda Coumba DIOP
‘Il y a d’autres villes du Sénégal qui ont un patrimoine remarquable et qui est en train d’être détruit. Ce sont des paysages urbains historiques importants. On doit les préserver. On doit les rénover et en faire des pôles de développement’, a-t-il plaidé. Pour lui, il est évident que dans toutes ces vieilles localités, si l’axe patrimoine n’est pas développé, on aura une anarchie urbaine qui va prendre le dessus. ‘Ce qui fait la beauté de ces vieux centres historiques, c’est la cohérence architecturale, la cohérence dans les styles, si on ne les préserve pas, ces villes vont devenir des villes quelconques qui n’attireront aucune attention’, fait remarquer le directeur du patrimoine, Hamady Bocoum. D’après lui, des travaux sont en train d’être menés pour étendre les installations de Saint-Louis sur la totalité du fleuve Sénégal.
Prenant la parole, le Maire de Saint-Louis, Cheikh Bamba Dièye, a soulevé l’importance d’accrocher le patrimoine au développement. ‘Il était important que les collectivités de la sous-région puissent toucher du doigt les réalités que le patrimoine, c’est de l’économie, c’est plus d’emploi, plus de capacité, plus d’ouverture et d’attractivité pour la ville’, indique le maire, par ailleurs président de la commission décentralisation de l’Association internationale des maires francophones.
Le Recteur de l’Université des Sciences sociales de Bamako a pour sa part assuré que l’Université sera là pour apporter son soutien à la création, la diffusion et la valorisation des savoirs. Ceci, en vue d’assurer la pérennisation de ce que les partenaires ont aidé à amorcer. ‘On parle de développement durable. Dans le durable, il y a de l’économique, du social, de l’environnemental, aujourd’hui la quatrième dimension du développement durable, c’est le patrimoine’, soutient le professeur Touré. L’Université a, à l’en croire, un rôle important à jouer dans cette dynamique. ‘L’Afrique n’a pas le choix. Ce que nous avons c’est notre culture et notre environnement’, dit-il.
La rencontre des maires francophones des six pays d’Afrique de l’Ouest qui prend fin aujourd’hui (tenu du lundi 12 au 16 décembre), a permis de réfléchir sur une vingtaine d’idées de projet. Ils seront finalisés aux mois de juillet et d’octobre 2012.
Aïda Coumba DIOP
