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Permettez que nous corrigions votre copie, Monsieur le secrétaire général Cheikh Bamba Dièye …

Lundi 20 Mai 2013

Sous nos cieux, à force de scruter les agissements de nos leaders politiques, l’on risque de se résigner à la pseudo-évidence que la politique devrait obligatoirement rimer avec la tortuosité labyrinthique, l’hypocrisie bileuse, la démagogie endurcie et le reniement suicidaire des principes fondateurs de la simple rationalité et de la dignité humaine tout court.


Permettez que nous corrigions votre copie, Monsieur le secrétaire général Cheikh Bamba Dièye …
En témoignent notre actualité politique quotidienne qui ne cesse d’enregistrer les déclarations les plus avant-gardistes, de la part des dirigeants des partis politiques, alors que, dans leurs formations respectives, ils sont presque submergés par le flot des frustrations causées par les actes répréhensibles qu’ils posent.

Nous en voulons pour preuve la situation pernicieuse qui prévaut dans notre parti, le FSD/BJ où tout porte à croire aujourd’hui que la démagogie est perçue par le leader comme une valeur. En effet, Monsieur notre Secrétaire Général, ce chantre de la démocratie devenu aphone, ne se rend même pas compte qu’il est aujourd’hui à la fois la risée et la démangeaison de nombre de nos camarades, à force de contradictions criardes entre ses propos publics imbibés d’éthique démocratique et ses agissements navrants, afférents à la gestion de notre parti.

En effet, Monsieur le Secrétaire Général aime paraître comme un chevronné défenseur des principes démocratiques. Pendant ce temps, il ne se prive guère de piétiner l’ABC de la démocratie interne, en poursuivant sa chevauchée solitaire, à travers les sentiers du reniement absolu de tout ce à quoi notre Père fondateur Cheikh Abdoulaye DIEYE et ses compagnons ont dédié chaque jour de leur vie.

Nous avons été sidérés d’entendre notre camarade Cheikh Bamba DIEYE crier, à tue-tête et de manière récurrente, sa candidature à la mairie de Saint-Louis, alors que jusque-là, son absentéisme têtu aidant, aucune rencontre n’a été tenue par les responsables du parti pour se pencher sur les locales qui se profilent à l’horizon 2014.

Pour qui notre Secrétaire Général se prend-il, au point d’oser s’arroger le droit inadmissible d’embarquer tous les militants du parti, dans des décisions qui frisent l’égocentrisme puéril, sans même requérir l’avis de ces braves gens qui ont fait de lui ce qu’il est devenu ?
Au nom de quoi peut-il se permettre de s’autoproclamer candidat du parti, en dehors de toute concertation, ne serait-ce qu’informelle, entre responsables du FSD/BJ ?

Qui lui dit que la base n’a pas déjà pressenti un responsable autre que lui, pour conduire l’équipée du maintien à la tête de la mairie de la vieille ville ?

Il n’est point besoin d’affirmer que ces questions resteront sans réponses rationnelles. C’est pourquoi nous rappelons notre camarade SG à la raison, en lui apprenant, une bonne fois pour toute, si tant est qu’il ne l’aurait pas su, que le FSD/BJ ne saurait entrer dans le patrimoine d’aucun individu, de sorte qu’il pût y exercer les droits d’usus, de fructus et d’abusus.

Basta ! Il faut qu’il arrête de traiter ses camarades de parti avec un si grand dédain, qu’il se croirait permis de se lever un beau jour pour s’autoproclamer gestionnaire discrétionnaire de leur opinion.

Nous, militants du FSD/BJ, réaffirmant notre démarcation nette par rapport à toute forme de larbinisme politicien, notre militantisme équitable en bandoulière, sommes astreints au devoir d’aider le SG à revoir sa copie.

ETRE militants ou NE PAS l’ETRE ? « That is the question. » Si nous sommes des militants dignes de ce nom, nous devons le montrer à la face du monde, en refusant de nous laisser piétiner tels des marche-pieds humanoïdes.

Mais, si nous acceptons de laisser un homme – qui nous doit tout de sa posture actuelle – pulvériser notre dignité de militant, en se moquant royalement du mot que nous avons à dire sur la marche de notre formation politique, nous nous serons résignés à l’abjection idolâtre et dogmatique. Et cela équivaudrait à nous doter d’un militantisme qui ne vaut même pas un bulletin de vote dans une urne défoncée.

En effet, plus qu’intolérable, il est même déconcertant, après nos deux alternances électorales qui ont fini d’inscrire notre démocratie sur le fronton des régimes politiques modernes, que les leaders politiques de notre pays s’arrogent l’avilissante liberté de piétiner les principes élémentaires de la démocratie, par leurs actes de gestion interne, tout en agitant au grand jour des valeurs républicaines révolutionnaires, à coup de communications médiatiques outrancières.

Nous, militants du FSD/BJ comme de tous les partis politiques du Sénégal, sommes devant l’impératif catégorique de nous employer à faire de sorte que nos leaders fassent converger leurs déclarations publiques sur la démocratie et leurs actes quotidiens de gestion interne de nos formations respectives. En effet, tels la maxime de l’Evangile, nous devons dire à ceux qui trônent à au sommet de nos parti : « medice, cura te ipsum » [Médecin, guéris-toi toi-même].

Par Ibrahima DIOP, co-animateur du courant de pensée DEET/Benno Jubël
Coordonnateur Départemental FSD/BJ Guédiawaye


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