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Saint-Louis : l’absence d’accord de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie freine les performances de la composante artisanale ( DPEE )

Jeudi 31 Mai 2018

L’activité de pêche au Sénégal s’est confortée de 10,4% au terme du premier trimestre 2018, comparée au quatrième trimestre 2017, a révélé mercredi une note de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économique (DPEE).


Selon la DPEE, cette hausse est à la fois portée par les prises de la pêche artisanale (plus 14,2%) et de la pêche industrielle (plus 2,2%). « La progression trimestrielle des débarquements de la composante artisanale est attribuable aux régions de Saint-Louis (plus 216,7%), Thiès (plus 28,7%) et Fatick (plus 15,8%) ».
A Saint-Louis, des sardinelles ont été abondamment capturées au démarrage de la saison haute de pêche alors que l’amélioration des prises à Thiès a été surtout notée au niveau de Cayar (plus 187,5%) et Mboro (plus 344%). S’agissant de la pêche industrielle, le renforcement des débarquements concerne principalement les maquereaux, sardinelles, chinchards, poulpes, seiche et poissons plats.
Sur un an, la DPEE annonce un raffermissement du sous-secteur de la pêche de 10,8% qui est également enregistré au premier trimestre 2018, en liaison avec la bonne orientation des composantes industrielle (plus 42,1%) et artisanale (plus 1,6%).
Concernant le volet artisanal, une bonne tenue des captures est relevée dans les régions de Ziguinchor (plus 48,0%), Fatick (plus 126,2%), Louga (plus 36,2%) et Kaolack (plus 62,4%).
 
« En particulier, analyse la DPEE, les performances de Fatick sont favorisées par l’augmentation de l’effort pêche au démarrage de la campagne à l’ethmalose (obo), dans un contexte marqué par les nouveaux Filets Maillants Encerclant (FME) et la présence de Sennes Tournantes qui ciblent les petits pélagiques, particulièrement à Bassoul, Baout, Djirnda et Joal ».
 
Par contre, les régions de Thiès (moins 17,0%) et Saint-Louis (moins 32,4%) ont enregistré de faibles résultats. Dans la région de Thiès, la baisse, en glissement annuel, de la production est attribuable à la rareté des ressources (particulièrement des ceintures, sardinelles et feuta) et aux aléas climatiques (vents forts, houle dangereuse).
 
A Saint-Louis, par contre, l’absence d’accord de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie a considérablement contraint l’activité. Pour ce qui est de la pêche industrielle, des progressions respectives de 96,4% et 95,6% des débarquements de thon et de poissons divers sont notées en rapport avec l’accroissement de 9,4% des navires au port.

Source : APANEWS


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