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Santé sexuelle : prés de 10.000 jeunes touchés par le centre conseil jeunes de l’UGB.

Lundi 9 Février 2015

Le Centre conseils pour adolescents et jeunes implanté à Saint-Louis (Nord), à cheval entre l’Université Gaston Berger (UGB) et le village de Sanar, a touché, à travers des messages de sensibilisation et d’information sur la santé sexuelle et reproductive, prés de 10.000 jeunes, au cours de l’année 2014, selon sa coordonnatrice, Ndèye Mané Diop. Dans ce lot, un peu plus de 700 filles ont adopté une méthode contraceptive, dont 31% ont choisi une méthode de contraception longue durée d’action. Un peu plus de 400 filles ont également bénéficié de traitement contre les Infections sexuellement transmissibles. 50 000 préservatifs ont été distribués, selon les chiffres transmises par la coordonnatrice.

Mme Diop recevait récemment, au niveau du centre érigé par l’ONG Marie Stopes International, une mission de partenaires techniques et financiers et des autorités sanitaires venue s’enquérir des contraintes et défis à relever dans la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes dans la zone Nord.

Toutefois, six grossesses non désirées ont été enregistrées au niveau des centres. Mais toutes les filles ont suivi leurs consultations prénatales jusqu’à terme.

Des jeunes au nombre de 800 ont également fait des tests Vih mais aucun cas séropositif n’a été enregistré par le centre Marie Stopes International. Pourtant juste après son ouverture, le centre avait été fermé en décembre 2013 par le préfet de Saint-Louis, à cause des inquiétudes des populations du village de Sanar qui ne comprenaient pas le ‘’sens des activités menées dans cette nouvelle structure’’ implantée à la lisière de leurs habitations.

Après des discussions, des concertations et une visite au niveau du site des représentants de la communauté villageoise, le centre a été rouvert. Et un plaidoyer avait été menée pour faire adhérer les populations.

L’idée première était d’installer le centre dans l’enceinte de l’UGB, mais des locaux n’étaient pas disponibles. Une maison a été louée juste à côté de l’université pour abriter le centre. Une option payante puisque aussi bien les étudiants que les jeunes des villages environnants fréquentent aujourd’hui le centre, se réjiout sa coordonnatrice.

Des étudiants ont été formés sur les messages à véhiculer pour informer leurs pairs étudiants sur la santé sexuelle et reproductive, notamment la prévention et le traitement des infections sexuellement transmissibles, le dépistage du col de l’utérus, les consultations gynécologiques, entre autres.

Un focus particulier est mis sur le volet information, sensibilisation pour que les jeunes puissent avoir une meilleure connaissance de leur santé sexuelle et reproductive.

Les activités de sensibilisation et d’information portées par les étudiants et associations de jeunes ont beaucoup aidé à pénétrer la cible jeune, selon la coordonnatrice du centre.

L’équipe du centre est également jeune avec la coordonnatrice, sage-femme de formation, dans sa tenue de jour, Jeans, tee-shirt et ballerines et de l’agent marketing social a peu prés du même âge que les étudiants. Ceci constitue ‘’un élément important’’ qui a établi la confiance avec les jeunes, selon les témoignages de certains jeunes trouvés au niveau du centre.

Pour la directrice adjointe de l’USAID qui a pris part à la visite, ‘’les défis à relever ont pour noms, le maintien de la confiance des populations envers le centre et un élargissement de l’expérience pilote dans la région’’.

A Saint Louis, ‘’il y a des groupes de jeunes qui ont exprimé le besoin d’avoir beaucoup plus d’informations sur la santé de la reproduction et avoir accès aux services de santé sexuelle et reproductive’’, a-t-elle fait observer, à l’issue du forum communautaire tenu à l’Espace Jeunes de la commune. P

Pour la directrice adjointe de l’USAID, le centre Marie Stopes arrive à fournir des services de qualité en recevant plus de 30 personnes par jour. ‘’C’est un modèle à explorer dans les grandes villes’’, a t –elle avancé.

‘’On compte travailler ensemble avec les partenaires comme l'UNFPA, Lux Dev et d’autres partenaires qui n’ont pas pris part à la visite de terrain pour augmenter l’accès des services aux jeunes et adolescents. C’est quelque chose qui manque’’, a souligné Lisa Fanchett.


APS


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