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TABASKI 2014: Aminata Mbengue Ndiaye ne «garantit pas» la suffisance en moutons.

Mercredi 27 Août 2014

Sans détour, le ministre de l’Elevage et des productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye a fait part de son inquiétude quant à l’approvisionnement en nombre suffisant de moutons pour la prochaine Tabaski prévue pour le début du mois d’octobre 2014. «Il y aura des moutons. Mais, je ne peux pas garantir qu’ils seront en nombre suffisant. Mais si vous me le demandez à 15 jours de la fête de Tabaski, après qu’on aura fait le tour des différents points de vente et zones d’attente du pays, je pourrais vous répondre», a déclaré sans ambages Aminata Mbengue Ndiaye, lors d’une réunion de préparation avec les éleveurs et les transporteurs, hier. Le retard des pluies cette année n’a pas facilité les choses pour le gouvernement. Mais le ministre de l’Elevage a assuré que les dispositions sont en train d’être prises.

«Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions et toutes les mesures qui devront permettre un approvisionnement correct du marché. Vous avez tous suivi avec nous la situation de l’hivernage qui s’est installée très tard, et qui a affaibli un peu le cheptel. Mais de toutes les façons, nous avons pu mettre en place des programmes de rattrapage. On espère que le marché sera approvisionné. Nous allons continuer la sensibilisation pour que les moutons arrivent à temps», a assuré le ministre. Au-delà d’une éventuelle pénurie de moutons, les consommateurs se soucient trop d’une éventuelle hausse du prix du mouton. Par rapport à cette crainte, Aminata Mbengue Ndiaye s’en lave les mains se défaussant sur les éleveurs et transporteurs. «La baisse du prix du mouton dépend de l’offre et de la demande. En tous les cas, nous avons pris toutes les mesures pour que les prix soient diminués. Les taxes municipales et de la douane sont supprimées. L’aliment de bétail au niveau des points de vente est vendu à 50% de son prix. Nous mettons à leur disposition de l’eau, l’électricité, les préventionnistes pour la santé. L’Etat a fait ce qu’il devrait faire», a-t-elle indiqué.

Les transporteurs et les éleveurs de leur côté indexent la police et la gendarmerie. «Tant que nous serons tracassés par la police et la gendarmerie, les éleveurs hausseront les prix du mouton. Les forces de l’ordre doivent appliquer les consignes des autorités étatiques», a fulminé Gora Khouma, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs du transport routier. Les forces de l’ordre ont, selon le ministre, reçu la circulaire du Premier ministre qui indique toutes les facilités offertes aux transporteurs et aux éleveurs «pour leur permettre d’arriver sur le marché sénégalais avec suffisamment de moutons. On a aussi demandé des facilités au niveau de la Gambie.» En 2013, Aminata Mbengue Ndiaye avait estimé le besoin de Dakar en moutons à 720 000 têtes.

Source: http://www.gfm.sn/