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Taxation sur les redevances hydrauliques : le « malaise » contamine les producteurs de riz de la vallée (vidéo)

Lundi 19 Décembre 2016

Les 15 unions membres de la Fédération des Périmètres autogérés (FPA) se sont mobilisées, dimanche, à DIAWAR pour faire part de la démobilisation et du « malaise » que les taxes sur les redevances hydrauliques imposées à leurs organisations ont provoqués au sein de la vallée du fleuve Sénégal.

« Les unions ne sont des Sociétés à responsabilité limitée (SARL) que de nom et n’exploitent pas la moindre superficie. Elles ne sont pas créées pour générer des bénéfices,  mais juste pour exercer leurs rôles qui se limitent à un service public », a rappelé Alioune GUEYE, le président de la FPA.

« C’est ce que l’État du Sénégal a compris en supprimant la TVA et la prime fixe sur les factures d’électricité rétablissant une injustice longtemps  endurée et décriée par les producteurs », a-t-il ajouté.

Créée en 1993, la FPA regroupe les unions hydrauliques de Boundoum, Daga, Déby Tiguette, les Kassack Nord et Sud, Pont Gendarme, Thiagar, Thilène en plus de celles de Dagana, Dasdé, Ndellé, Ndiaye, Mgomène et Toufndé Ranéré

D’un potentiel, de 15.000 hectares d’aménagements agricoles avec maitrise de l’eau, la PFA, considérée comme la locomotive du le Programme Nationale d'Autosuffisance en Riz (PNAR), met en synergie les efforts de 300 organisations paysannes de base, plus 18.000 producteurs attributaires de parcelles pour une population de 120.000 habitants.

« Cette redevance n’est ni un gain additio0nel, ni destiné à générer des bénéfices, mais uniquement pour permettre à l’union d’assurer une fonction d’irrigation », a précisé M. GUEYE, en indiquant que cette nouvelle mesure décourage la dynamique entreprise par le PNAR, cher au Président Macky SALL.

Évoquant « une destruction d’un système économique mis en place par l’État, lui-même », «  la fin de l’autogestion et de la responsabilisation paysanne », M. GUEYE signale que le paiement de ces impôts estimés à plus d’un milliard de francs CFA, «  équivaut à faire revenir l’exode rural » et «  la dislocation des exploitations familiales dans la vallée ».

> Suivez ces explications et celles de Djibril DIOP, membre de la FPA

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1.Posté par NIANG le 19/12/2016 17:59 | Alerter
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Parfaite illustration du "b[donner par la main droite et récupérer par la main gauche]b". Certes les organisations amassent des sommes d'argents au titre de la redevance hydraulique. Mais pratiquement toute cette manne financière est répartie entre des dépenses de gestion de l'irrigation et du drainage impliquée par la mise en valeur d'exploitations agricoles des unions. Pas de réalisation de bénéfices dans ce sens.
Messieurs les agents des impôts et domaines de Saint-louis, nous ne vous demandons pas de gérer des états d'âme car vous n'avez pas d'âme. Par la grâce de Dieu gérer les impôts comme il se doit. Relisez vos textes surtout à la page 10 du code des impôts, sous section 2 article 5, alinéa 3. Et laissez ces vaillants travailleurs nourrir le Sénégal. Nous pensons que le vers est à chercher dans les plats d'autres contribuables plus costauds, plus robustes, etc.

2.Posté par paracétamol le 19/12/2016 18:38 | Alerter
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si personne ne paie, où l'État et les Collectivités vont trouver les moyens?

3.Posté par NIANG le 19/12/2016 23:03 | Alerter
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Ils ont toujours payé leurs impôts. C'est que dans ce cas là l'Etat a déjà accordé une éxonération à ces vaillants producteurs. Depuis la demande de financement, en passant par mise en place jusqu'à la prise des bons ces producteurs ne cessent de remplir les poches de l'Etat. À la moisson beaucoup de gens viennent partager avec eux les récoltes. Ils partagent leur effort de plusieurs mois. Ils sont de bons contribuables. Pas comme les autres qui font tout pour ne pas payer.

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