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Trafic: 1.470 tonnes de charbon de bois saisies en 2012 (journal)

Mardi 18 Février 2014

Les gardes forestiers sénégalais ont mis la main, en 2012, sur l'équivalent de 1.470 tonnes de charbon de bois illicite, rapporte, mardi, Le Soleil citant le lieutenant-colonel Gora Diop de la Direction des eaux et forêts.

"En 2012, 147.000 quintaux frauduleux de charbon ont été saisis par les services des eaux et forêts. C’est énorme, (...) puisque cette quantité représente 20% des besoins du Sénégal", écrit le journal dans un reportage intitulé: "Tambacounda et Kolda : Sur les traces de la mafia du bois".

Le Soleil rappelle qu'"au début de la carbonisation, les premiers permis de coupe étaient délivrés pour la région de Dakar. (...) Au fil des ans, les exploitants ont poursuivi leur entreprise de destruction. La coupe sauvage a détruit les forêts de Thiès, Diourbel, Kaolack, Kaffrine".

"Mais si rien n’est fait, on risque d’arriver à une situation catastrophique. En effet, en dehors de Ziguinchor, Sédhiou et Kédougou, les régions de Kolda et Tambacounda abritent les dernières grandes forêts du Sénégal. Mais pour combien de temps encore ?", se demande le reporter.

Les quotas alloués par les services des eaux et forêts, pour la carbonisation dans la région de Tambacounda, ont accusé "une baisse significative au cours de ces dernières années".

De 500.000 quintaux (5.000 tonnes), au début des années 2000, les volumes autorisés se chiffrent en moyenne à 260.000 quintaux (2.600 tonnes) ces quatre dernières années, au moment où la demande des populations locales progresse.

En 2013, pour l'ensemble du Sénégal, les possibilités de combustion du bois se situaient à 780.000 quintaux (7.800 tonnes), signale Le Soleil qui reprend aussi la précision du lieutenant-colonel Diop: "Ces possibilités sont déterminées sur la base d’un inventaire".

"Ainsi, chaque année, en application de cette politique, le ministre de l’Environnement et du Développement durable prend un arrêté organisant la campagne d’exploitation des ressources forestières. L’arrêté définit les zones de coupe, la quantité à prélever, la durée de la campagne et les conditions de commercialisation."

Sur le territoire sénégalais, la biomasse continue de dominer les modes de consommation d'énergie au niveau national, selon Vera Songwe, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, le Cap-Vert, la Gambie et la Mauritanie.

"Plus de 84% des ménages dépendent encore du bois énergie pour leurs besoins énergétiques de base, telle que la cuisson des repas", soulignait-elle, vendredi dernier à Tambacounda, lors d'une visite conjointe avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable du Sénégal.

Pour la responsable locale de la Banque mondiale, ce déplacement portait sur les réalisations du deuxième Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (PROGEDE 2).

"Cette ressource bien que renouvelable s’épuise au fil du temps du fait de la pression démographique et des facteurs naturels néfastes à l’environnement", soulignait Mme Songwe.

Dans les pays du Sud, rappelait-elle, 2,5 milliards de personnes dépendent de la combustion du bois et des résidus agricoles pour se chauffer, s’éclairer et cuisiner.

APS


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