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UCAD-L’adjudant Mbaye Sady sur la présence des forces de l’ordre : « à l’université aujourd’hui, les étudiants s’arment de couteaux »

Mardi 6 Mai 2014

UCAD-L’adjudant Mbaye Sady sur la présence des forces de l’ordre : « à l’université aujourd’hui, les étudiants s’arment de couteaux »
Ce qu'il faut dire selon l’adjudant Mbaye Sady du ministère de l’Intérieur, « aujourd’hui la présence des forces de l’ordre répond à des mesures sécuritaires. Il arrive très souvent que les étudiants barrent la voie publique au-delà de l’espace universitaire…Certains professeurs qui sont en train de récriminer les forces de l’ordre sont les premiers à parler de la violence des étudiants. Ils avaient même demandé en un certain moment la présence des forces de police ». Ce qui fait qu’aujourd’hui, les « forces de police encadrent l’université ».


Ce, « pour prévenir les débordements ». L’adjudant qui ne manque pas de rappeler qu’un professeur de médecine est mort des suites d’un jet de pierres d’étudiants, de préciser que « l’espace universitaire était d’abord un espace pour l’éducation, un espace où pendant longtemps notamment de la génération 1988 dont il fait partie, « les débats d’idées » primés mais « aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les étudiants s’arment de couteaux, entre eux-mêmes, c’est déjà très grave notamment pour la constitution des amicales ». Partant de ce principe, la présence des forces de l’ordre ne souffre d’aucune condition.



Tant que les armes et des couteaux seront détenus par des gens à l’université, lesdits policiers seront au poste. « N’accepterons pas dans ce pays qu’un ou des groupes puissent semer le désordre », avertit l’adjudant Mbaye Sady. Ce, 24 heures seulement après les derniers affrontements entre forces de l’ordre et étudiants. Ce qui a eu l’ire de soulever le courroux du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) dont l’un des responsables Yankhoba Seydi annonçait sur les ondes de la Rfm, une Assemblée Générale (AG) pour «discuter et demander à tous les enseignants de rester chez eux jusqu’au jour où les autorités académiques daigneront retirer les forces de l’ordre ».

Dié BA


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1.Posté par Xunxunöor le 06/05/2014 17:51
C'est bien ! Vous y êtes et restez y. C'est la seule solution, en attendant que ces étudiants se civilisent. La majeure partie d'entre eux d'ailleurs n'ont rien à faire dans nos universités. En ces moments ci, ils devraient être aux champs, où ils seraient plus utiles pour le pays. Quand au SAES, le plupart de ses membres ne sont pas plus "âgés" que leurs étudiants.Courage donc mon adjudant, et ne prêtez pas l'oreille aux confusionnistes.

2.Posté par rahne le 06/05/2014 20:18
l'erreur cest d'accepter tous ceux qui sont bacheliers à l'UNIVERSITE.Ce qui nest pas le cas dans beaucoup de pays.Il faut sélectionner les étudiants compte tenu des besoins de la société.L'ETAT a intéret comme le suggére AMADOU ALY DIENG à creer des grandes ecoles d'où sortiront des GRANDS LNGENIEURS DE CONCEPTION ,aulieu de faire deq Aministrateurs civils et des inspecteurs des impots et de trésors

3.Posté par Bouba Diop le 06/05/2014 22:05
Tout cela est vrai, mais il faut dire aussi que l'Etat doit cesser de vouloir accueillir tous les bacheliers de ce pays alors que les structures universitaires sont défaillantes et que le nombre de salles et de professeurs est insuffisant. Le miroir aux alouettes, ça suffit!

4.Posté par Madieyna Coundoul le 06/05/2014 22:40
La délinquance de notre société s'invite au sein de l'université et c'est inacceptable! J'ai été étudiant contestataire moi aussi, mais jamais je ne me suis comporté de la sorte! J'avais le sens des responsabilités et des valeurs chevillées au corps! Que veulent-ils? Etudier? Alors qu'ils fassent le maximum, même si leurs conditions sont très dures, on le sait bien. Ils n'obtiendront rien de la sorte, et s'ils s'entêtent, l'Etat aura raison de les réprimer par la force.