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Wade se prononce sue l'affaire Barthélémy Dias « Cela s’appelle un assassinat »

Samedi 7 Janvier 2012

Wade se prononce sue l'affaire Barthélémy Dias « Cela s’appelle un assassinat »
Pour la première fois, le chef de l’Etat s’est ouvertement exprimé sur les avènements qui se sont déroulés, récemment, à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Et de l’avis de Me Wade, ce qui s’est passé n’est rien d’autre qu’un assassinat puis que tous ceux qui ont été blessés, dans cette affaire, l’ont été de dos. Ce qui, naturellement, écarte la thèse de la légitime défense.


La mort du jeune Ndiaga Diouf n’a pas eu lieu dans les circonstances d’une légitime défense. Telle est la conviction du Secrétaire Général National du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). Et ce dernier en veut pour preuve le fait que tous ceux qui ont été atteints, par balle, dans cette affaire l’aient été de dos. Ce qui illustre parfaitement que ces gens n’avaient nullement l’intention d’attaquer leur vis-à-vis qui n’était autre que Barthélémy Dias. Aussi, Me Wade estime-t-il qu’il s’agit purement et simplement d’un assassinat. « Le commissaire a fait une déposition pour dire que c’est Barthélémy Dias, lui-même, qui a appelé la police. Il est allé plus loin en informant que lorsque Dias sortait, mes hommes étaient à 500 mètres et que c’est au moment où ces derniers tournaient le dos pour partir, suite aux injonctions des policiers qui leur avaient donné l’ordre de quitter les lieux, que Dias, tel le cowboy Diango, a sorti ses pistolets pour tirer sur eux » a-t-il informé. Avant de poursuivre en ces termes : « tous ceux qui ont été blessés, l’ont été de dos. Comment croire, dans ces conditions, que ces gens étaient venus pour agresser. Cela s’appelle un assassinat. Il a froidement assassiné quelqu’un et les tribunaux jugeront ».

« Ndiaga Diouf et les autres ne sont pas des nervis »

Revenant sur ceux que l’on qualifiait, jusque-là, de nervis, Me Wade fera savoir que Ndiaga Diouf et consorts ne sont pas de nervis mais, plutôt, de gens qui assurent la sécurité du parti au pouvoir. Comme en disposent toutes les autres formations politiques du pays. Et l’objectif de ces gens qui se sont rendus, tour à tour, chez trois leaders de l’opposition, était d’aller voir ces derniers pour leur demander d’arrêter de semer la violence dans le pays. « Chaque parti a sa propre sécurité.

Et si j’ai pu faire 26 ans d’opposition et en arriver là, c’est parce que j’ai eu la protection de mon parti alors que je n’avais pas la protection de l’Etat » a expliqué Me Wade. Qui poursuit en renseignant que c’est suite aux évènements du 23 juin et de la décision du M 23 de descendre dans les rues, le 23 de chaque mois, pour célébrer cette date en cassant tout sur leur passage, que ces jeunes qui assurent la sécurité du Pds ont décidé de rendre visite aux responsables de ce mouvement pour les appeler au calme et à la raison. C’est ainsi qu’ils ont été chez Amath Dansokho. Constatant que le maître des lieux n’était pas sur place, ils sont repartis pour aller chez Bathily. Ce dernier leur aurait même parlé au téléphone. Et lorsque leur message est passé, Ndiaga Diouf et Cie se sont rendus chez le chef de file de la Raddho, Alioune Tine, à qui ils ont parlé face à face. Et on aura constaté, souligne le Président de la République, que « dans ces trois maisons, rien ne s’est passé et que c’est seulement lorsqu’ils ont été chez Dias qu’il y a eu des problèmes.


Lemessagersn.info


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