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​La meilleure façon de protéger la Langue de Barbarie (vidéo)

Samedi 24 Novembre 2018

​La meilleure façon de protéger la Langue de Barbarie (vidéo)
La digue de protection de la Langue de Barbarie a montré son inefficace malgré les importants financements qui y ont été injectés. Après un premier échec, la typologie de l’infrastructure a été récemment reprise. Mais, vite, elle a prouvé son incapacité à retenir la mer et protéger les populations. 

À la dernière houle, l’eau a sauté sans peine l’infrastructure et passé entre les issus pour inonder des ruelles. 

Plusieurs experts interrogés par NDARINFO montrent leur désaccord sur « le curieux choix » de cette structure fragile et inappropriée, composée de cailloux confinés dans de blocs de plastiques reposant sur des « geobag».

À la première tentative dégringolée, des brise-lames n’ont pas été installés. À force de heurter directement la digue, les vagues ont fini de la casser en morceaux. Des milliards de FCFA du contribuable sénégalais ont été ainsi perdus. S’inspirant de leurs erreurs, les techniciens ont décidé alors de renforcer les fondements et d’installer des brise-lames en amont, sans succès. 

Pourtant, plusieurs pays dans le monde ont mis en place des systèmes de protection côtière efficaces et durables. Ils allient un mur en béton armé devancé par un brise-lame graduel. Les vagues sont facilement découragées, quelle que soit leur intensité. Un enrochement pourrait être fait pour soutenir la défense. 

Exemple d'un mur de protection à Somerset (Angleterre)

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1.Posté par Sindoné le 25/11/2018 08:15
Je ne sais pas si je suis le seul à avoir ce problème mais certaines videos annoncées ne sont pas toujours disponibles. C'est le cas pour l'article en question. Bref, il me semble que pour la solution suggérée, il faudrait beaucoup d'espace pour la réaliser; donc il faudrait nécessairement déguerpir une grande partie des habitants de cette étroite bande de terre dont la largeur maximale dépasse à peine 200 m.

2.Posté par Pr Fanta le 25/11/2018 08:45
Cette digue n’a pas empêché de graves Inondations à Somerset malgré cette digne qui a coûté des millions de livres. Ces soi-disant chercheurs sont malhonnêtes

https://www.francetvinfo.fr/grande-bretagne-inondations-exceptionnelles-dans-le-somerset-de-nombreux-habitants-evacues_525455.html

3.Posté par Sakhéwar le 25/11/2018 10:04
La protection de Saint-Louis doit être déclarée cause nationale prioritaire.
Cette ville, qui a été la capitale du Sénégal, de la Mauritanie et de l'AOF, le mérite bien.
Elle est, de plus, classée au Patrimoine Mondial de L'Unesco.
Cet article de Ndarinfo montre bien qu'il existe des technologies, déjà appliquées ailleurs, qui peuvent sauver Saint-Louis. Il ne faut plus regarder à la dépense. Il faut renoncer aux rafistolages et autres demi-mesures.
Même si les travaux doivent coûter des milliers de milliards, engageons-les sans hésiter !!!
Les ressources actuelles du Sénégal et les futurs revenus du pétrole-gaz peuvent les payer.
Il est une autre urgence : les habitants du bord de mer doivent cesser d'y déposer des déchets.
Mais qu'attend la municipalité pour enlever, chaque jour, les objets plastiques qui encombrent le littoral de Saint-Louis et que la mer vient de rejeter sur les tombes de Tiacka Ndiaye ?

4.Posté par Abdoulaye Mamessine BA le 25/11/2018 10:24
Sur tout le littoral de la langue de barbarie, seule la plage du quartier de " l' Hydrobase" résiste encore aux assauts répétés, foudroyants et féroces des vagues de l'océan. Pour l'instant, c'est le seul endroit épargné par ce raz- de- marée ravageur, dévastateur et destructeur. Cette protection, nous le devons pour le moment aux quelques rares dunes de sable et de filaos qui s'y implantent encore. Ainsi, la nécessité impérieuse et urgente, avant qu'il ne soit tard, de reboiser le site afin de renforcer cette digue naturelle qui ne coûte rien du tout et qui vaut dix fois plus que celle en béton à coups de plusieurs milliards de francs.

5.Posté par Sakhéwar le 25/11/2018 18:55
Il y a eu trop de retard pour réagir à l'avancée de la mer. On savait, depuis la fin des années 50, que ce phénomène était en marche. Ensuite, la côte sénégalaise des Niayes a été inscrite sur la liste des endroits les plus menacés de la planète. Puis, il y a eu cette idée saugrenue de percer la Langue de Barbarie pour créer une embouchure supplémentaire, sans études hydrodynamiques sérieuses, ce qui fut une catastrophe artificielle dont les conséquences sont encore difficiles à mesurer.
Ce rappel n'a pas pour but de remuer le couteau dans la plaie mais de dire qu'il faut maintenant prendre le taureau par les cornes et donc rechercher des moyens radicaux.
Il se peut qu'il faille confier les études et la construction de la barrière de protection à une nouvelle entreprise, après l'échec des travaux que nous connaissons. Il ne doit exister aucun marché ou contrat protégé.
La demande sénégalaise doit s'adresser toutes les expertises qui, dans le monde, ont apporté la preuve de leur efficacité.
D'autre part, il n'est pas impossible qu'il faille sacrifier une bande littorale de quelques dizaines de mètres de largeur pour construire la barrière. Ce sont des ingénieurs qualifiés qui la détermineraient. Si c'est le cas, de nombreuses maisons devront être évacuées. Mieux vaudrait perdre quelques arpents de terre pour sauver la ville.

6.Posté par Momo le 26/11/2018 13:10
Sakhéwar entièrement d'accord avec vous! Belle analyse.

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