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UGB - CARI'2014: le discours intégral de Mary Teuw NIANE.

Lundi 20 Octobre 2014

Il m’est particulièrement agréable d’être parmi vous aujourd’hui pour présider l’ouverture de cette cérémonie consacrée à la 12ème édition du Colloque Africain sur la recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées.

Le choix du Sénégal, et particulièrement de Saint-Louis, pour abriter cette douzième édition après celle tenue à Dakar en 1998, est un honneur pour notre pays. Le choix porté sur l’Université Gaston Berger pour accueillir le CARI de cette année est hautement symbolique, du fait de sa vocation de haut lieu de formation en ingénierie informatique et en Mathématiques Appliquées.

L’oraginsation d’un événement d’une telle envergure à l’UGB constitue, sans nul doute, une forme de reconnaissance de l’effort constant de formation et de recherche de l’UGB dans les sciences appliquées et les technologies. En fait, depuis sa création, l’UGB a intégré les TIC et les applications des mathématiques dans son système de formation, et plus particulièrement à l’UFR des Sciences Appliquées et de Technologie qui abrite depuis peu le Centre d’Excellence Africain en Mathématiques, Informatique et TIC (CEA MITIC).

Je voudrais remercier les partenaires du CARI, notamment l’INRIA, le CIRAD, l’IRD, l’AUF et le CIMPA, qui depuis plus de vingt ans, œuvrent, à travers cette manifestation, pour le développement de la recherche et la formation par la recherche en mathématiques et en informatique en Afrique.

Je voudrais par la même occasion, féliciter l’UGB et en particulier l’UFR SAT et ses partenaires pour avoir réussi le pari de l’organisation, mais aussi pour tous les efforts fournis pour tenir cette manifestation qui, par ses objectifs et les résultats attendus, contribuera une fois de plus au développement de la recherche dans le domaine de l’informatique et des mathématiques appliquées.

Vous me permettrez de rappeler que les objectifs visés par le CARI recoupent parfaitement ceux des pouvoirs publics qui ne cessent d’œuvrer pour la promotion et la vulgarisation des sciences en général, et des TIC en particulier. Aujourd’hui, plus que jamais, les TIC ont un impact réel sur la productivité, la croissance, la santé et l’emploi, bref dans tous les domaines de l’économie, du social et du culturel. Elles ont une contribution de l’ordre de 10% au PIB du Sénégal.

Mesdames, Messieurs,

La première décision du Président de la République, Son Excellence Macky Sall prise lors du Conseil présidentiel du 14 Aout 2013 consacré à l’enseignement supérieur et la recherche consiste à « Réorienter le système d’enseignement supérieur vers les sciences, la technologie, les formations professionnelles courtes ».

Il faut souligner que la volonté politique de l’Etat de développer l’informatique s’est traduite par la mise en œuvre de certains programmes et structures de l’Etat. Je voudrais ici citer le PNBG, l’ADIE et la Cellule de Solidarité Numérique. L’informatique est «un domaine d’excellence» pour la recherche. Elle constitue par conséquent une priorité pour l’Etat du Sénégal.

En effet, dès le début des années 2000, le Sénégal s’est engagé à utiliser les TIC pour moderniser l’administration en vue d’une efficacité, d’une productivité et d’une transparence dans le fonctionnement de ses différents services. Le Programme National de Bonne Gouvernance adopté en 2002 a identifié les TIC comme un instrument privilégié pour l’amélioration de la productivité du service public, la mise en place de prestations de qualité et l’instauration d’une communication moderne.

Dans le domaine de l’éducation, la lettre de politique sectorielle définit les TIC comme « un levier pour la gestion administrative et l’amélioration des pratiques pédagogiques » et le PDEF encourage l’utilisation des TIC par la connexion des établissements scolaires à Internet, l’apprentissage et la formation en informatique etc.

Les autres secteurs de l’économie ne sont pas en reste et sont relativement avancées dans la transition numérique.

Récemment le Plan Sénégal émergent (PSE) du Président de la République Macky Sall place l’économie numérique au cœur des priorités économiques et sociales de notre pays.

Le Sénégal a beaucoup investi dans le domaine de l’éducation pour le développement des TICS :
- interconnexion des universités pour une bande passante de 2 fois 155 Mo, le marché est octroyé et elle sera effective avant fin novembre ;
- création de réseaux de campus en fibre optique et WIFI dans toutes les universités publiques ;
- accès à l’ordinateur portable pour les étudiants à travers une subvention de l’Etat d’un milliard par an depuis 2014. Plus de 15 000 ordinateurs portables déjà distribués ;
- création de l’université virtuelle du Sénégal qui passe de 2000 étudiants à 7000 en 2014-2015 ;
- etc.

Le Gouvernement du Sénégal a déjà manifesté sa volonté d’appuyer la recherche scientifique par un ensemble de mesures parmi lesquelles figurent le programme de modernisation et d’équipement des laboratoires de recherche de cinq cent millions en 2014, il passe à 3 milliards en 2015. Au préalable, le Fonds d’Impulsion à la Recherche Scientifique et Technique (FIRST), le PAPES, l’organisation du concours du Grand Prix du Chef de l’Etat pour les sciences traduisent la volonté politique de l’Etat d’accompagner et de développer ce secteur.

Il importe de remarquer que 2014 marque un tournant historique par la mise en place d’une direction générale de la recherche avec quatre directions spécialisées, le lancement de grands projets d’extension de la carte universitaire (deuxième université de Dakar, université du Sine Saloum de Kaolack) pour un montant de cent trente milliards dont les plis sont ouverts respectivement aujourd’hui et demain auxquelles s’ajoutent les chantiers des Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP) de Thiès, Matam et Dakar, les centres universitaires délocalisés de Kolda et Guéoul et enfin la Construction dans le nouveau Pôle urbain de Diamniadio de la Cité du Savoir dont les études sont en cours et les travaux vont démarrer en janvier 2015.

Mesdames, Messieurs,
Chers Participants,

Je ne saurais terminer sans adresser mes encouragements à tous ceux qui participent à l’organisation du CARI et leur demander de prendre toutes les dispositions pour pérenniser cet outil qui constitue un cadre d’échange et de coopération entre chercheurs africains mais aussi avec le reste du monde.

C’est sur ces propos que je déclare ouverte la douzième édition du CARI et souhaite également plein de succès à vos travaux.


Je vous remercie


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