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​La fille de Mame Coumba Bang : le nouveau conte de Louis CAMARA

Mercredi 17 Avril 2024

Fervent défenseur de la culture et du patrimoine Saint-Lousiens, l’écrivain vient de publier un conte intitulé « La fille de Mame Coumba Bang » du nom de l’emblématique déesse du fleuve. Ce petit bijou littéraire d’une trentaine de pages est agrémenté par de très belles illustrations réalisées par la jeune infographiste-dessinatrice franco-sénégalaise Sofia Lô.


Joint par nos soins, Louis Camara précise que la maquette de ce livre pour la jeunesse est l’œuvre de l’imprimerie basée à Saint-Louis et qu’il n’est pour l’instant tiré qu’en nombre limité financé sur fonds propre.

L’écrivain espère qu’avec le soutien de sponsors et autres mécènes de la culture il parviendra à en obtenir un nombre suffisant  car il souhaite pouvoir le mettre à la disposition des élèves des classes du premier cycle de l’enseignement secondaire, sa cible privilégiée.

Enseignant à la retraite, l’écrivain pense que ce livre a un intérêt pédagogique certain et qu’il peut contribuer à redonner le goût de la lecture aux élèves qui ne manifestent actuellement qu’un intérêt médiocre pour cette activité fondamentale dans l’acquisition du savoir.

De plus, ce conte d’une évidente qualité littéraire met également en relief un élément essentiel du patrimoine immatériel de la vieille ville et présente de ce fait un grand intérêt culturel. Nous félicitons donc doyen Louis Camara, qui n’a de cesse de mettre son talent au service de l’éducation et de la culture, et nous souhaitons plein succès à « La fille de Mame Coumba Bang » dont nous reproduisons ci-dessous des extraits ainsi qu’un poème intitulé « Ode à Mame Coumba Bang ». 


                                                  « Ode à Mame Coumba Bang »
Mame Coumba Bang ! Mame Coumba Bang !
Tu es douce comme l’eau du fleuve 
Où tu vis entourée d’esprits et de génies
Parée de tes atours étincelants 
Et vêtue de longs voiles de lumière 
Eclatants comme les rayons du soleil incandescent
Les reflets de ta chevelure dorée 
Eclairent le firmament de leur beauté sans égale
Et se mêlent aux éclats irisés de l’horizon.
Le cliquetis rythmique de tes ceintures de perles
Fait danser les dauphins ivres de joie 
Qui bondissent au dessus des vagues de l’océan 
Laissant à leur suite un bouillonnant sillage d’écume.
Mame Coumba Bang ! Mame Coumba Bang ! 
Ô toi qui règne sur nos rêveries et nos songes
Les imprégnant d’une couleur bleutée pareille au lapis-lazuli
Toi la maîtresse du royaume des divinités tutélaires 
Au cœur de l’invisible et du mystère d’un monde
Dont les initiés seuls savent déchiffrer le signe
Mame Coumba Bang nous te chantons et te célébrons 
Ô toi muse de nos nuits d’extase et de fièvre poétiques
De nos nuits peuplées de rythmes syncopés
Jaillis des tambours du goumbé et du candomblé
Reine énigmatique du levant et du ponant  
En vérité nul nr saurait dire qui tu es ni ce que tu es :
Peut-être la sœur d’Oya ou de Yemanja
Ces déesses belles et puissantes du lointain pays yorouba
Comme toi maîtresse de royaumes aquatiques 
Qui regorgent de coraux et de pierres précieuses ?
Dans la pénombre surgit nimbée d’une lumière surnaturelle
Oshoun au sourire de corail quite fait signe de la suivre 
Dans les profondeurs où séjournent les nymphes immortelles.
 


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