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20 ans de travaux forcés pour parricide: Abdoul Aziz Seck avait asséné un coup de pilon à sa mére

Vendredi 29 Juin 2012

La dernière journée des Assises de Saint-Louis a été marquée par un fait assez spécial. Il s’agit d’un parricide dont a été coupable le sieur Abdou Aziz Seck. Un homme âgé de 44 ans qui avait assené un coup de pilon fatal à sa mère.


20 ans de travaux forcés pour parricide: Abdoul Aziz Seck avait asséné un coup de pilon à sa mére
Dans cette affaire, les faits se sont passés au soir du 22 octobre 2000. Nuit au cours de laquelle, la brigade de gendarmerie de Dahra a été informée du décès de la dame Ramatoulaye Mbaye à Touba Souraso des suites d’un violent coup de pilon que lui avait donné son fils. Une fois au centre de santé de Mbacké, les enquêteurs ont pu constater que sur les narines de la victime âgée d’environ 70 ans, coulait un mince filet de sang alors que l’os occipital ainsi que la tempe gauche étaient enfoncés. Témoin des faits, la nommée Awa Seck, belle soeur de l’accusé, a déclaré que le jour des faits, A. A. Seck, de retour des champs, avait envoyé sa nièce pour lui servir son déjeuner.

C’est ainsi qu’informée, sa mère lui aurait proféré des propos que le mis en cause a certainement «jugés humiliants et attentatoires à sa dignité». Pris par une colère soudaine et violente, il a saisi le pilon qui se trouvait dans la cuisine et a frappé sa mère avec, l’atteignant au niveau de la tempe gauche. La violence du coup a cassé le pilon en deux et la victime est décédée sur le coup. A l’hôpital, le certificat de genre de mort a fait état d’un polytraumatisme avec otorragie. Entendu à la barre, le sieur Abdou Aziz Seck souligne : «A chaque fois que je fume du chanvre indien, j’entends des choses qui ne me plaisent guère et qui me mettent dans un état colérique». Poursuivant, il déclare qu’il n’était «pas conscient», mais qu’il était «très en colère».

Pourtant le principal témoin des faits, Awa Seck a signalé à la barre que sa mère tenait au mis en cause comme à la prunelle de ses yeux et qu’elle ne lui connaissait pas d’histoire avant le jour des faits. Le procureur général, Abdoulaye Diagne, a mis l’accent sur la déclaration faite par l’accusé qui, à plusieurs reprises, a répété avoir consommé du chanvre indien le jour des faits. C’est dans ce sens qu’il estime qu’il y’a lieu de retenir la connaissance de l’effet par le coup ayant entraîné la mort. «C’est parce qu’il n’a pas pu supporter les insultes qu’il a décidé d’abréger la vie de sa maman», rétorque l’Avocat général.

Relevant également, sur la base des aveux d’Abdou Aziz Seck, que cela fait 15 ans qu’il utilise cette drogue, le parquet général en a conclu que l’ivresse n’est pas un fait justificatif du comportement du mis en cause. Toutes choses qui font qu’après en avoir délibéré, le mis en cause, jugé coupable du chef de parricide, a été condamné à 20 ans de travaux forcés.


Néné J. Ndiaye
Le Populaire


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