La Coordination des étudiants de Saint-Louis a décidé de poursuivre son mouvement de grève, estimant que la situation n’a guère évolué depuis leur dernier accord avec les autorités. En décembre dernier, les étudiants avaient suspendu leur mouvement à la suite d’une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur Dr Abdourahmane DIOUF, espérant une prise en charge rapide de leurs revendications.
Mais cinq mois plus tard, "rien n’a changé", selon les étudiants.
« En décembre, nous avions levé le mot d’ordre après une rencontre avec le ministre. Nous sommes au mois de mai, et la situation n’a pas changé. C’est pour cela que nous sommes de nouveau en grève, et ce mouvement n’est pas prêt de prendre fin », a déclaré Ousmane Kane, président de séance, lors d’une assemblée générale tenue à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
Le cœur du mécontentement des étudiants réside dans le processus d’orientation en cours. Plus de 5 500 nouveaux étudiants devraient être orientés vers l’UGB, alors que la capacité d’accueil actuelle est estimée à 5 535 lits. Une situation jugée intenable par les étudiants, qui dénoncent un risque de surcharge compromettant non seulement les conditions d’hébergement, mais aussi la qualité de l’encadrement pédagogique.
Les étudiants pointent également du doigt le manque d’investissements structurels pour accompagner cette hausse des effectifs. Ils estiment que l’État n’a pas respecté ses engagements en matière d’infrastructures et de conditions d’apprentissage, malgré les promesses faites en fin d’année dernière.
Mais cinq mois plus tard, "rien n’a changé", selon les étudiants.
« En décembre, nous avions levé le mot d’ordre après une rencontre avec le ministre. Nous sommes au mois de mai, et la situation n’a pas changé. C’est pour cela que nous sommes de nouveau en grève, et ce mouvement n’est pas prêt de prendre fin », a déclaré Ousmane Kane, président de séance, lors d’une assemblée générale tenue à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
Le cœur du mécontentement des étudiants réside dans le processus d’orientation en cours. Plus de 5 500 nouveaux étudiants devraient être orientés vers l’UGB, alors que la capacité d’accueil actuelle est estimée à 5 535 lits. Une situation jugée intenable par les étudiants, qui dénoncent un risque de surcharge compromettant non seulement les conditions d’hébergement, mais aussi la qualité de l’encadrement pédagogique.
Les étudiants pointent également du doigt le manque d’investissements structurels pour accompagner cette hausse des effectifs. Ils estiment que l’État n’a pas respecté ses engagements en matière d’infrastructures et de conditions d’apprentissage, malgré les promesses faites en fin d’année dernière.