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Festival « 10 TONNES DE PREJUGES »: l’exposition retourne à Saint-Louis

Jeudi 6 Mars 2014

La galerie nationale de Dakar a accueilli une exposition sur «10 tonnes de préjugés» du 12 février au 1er mars. Avec plusieurs oeuvres plastiques d’artiste français et sénégalais, l’association «cargo 209» qui en est l’initiatrice, a tenté de mettre à nu, ceux qui empêchent l’homme d’alimenter sa curiosité pour aller de l’avant. La fête a été clôturée par une présentation de la troupe de Zoumba de St-Louis qui a joué la pièce «Paix majuscule».

Les cimaises de la galerie nationale de Dakar ont accueilli l’exposition «10 tonnes de préjugés». Un projet qui lie deux pays, le Sénégal et la France. A travers une cinquantaine d’œuvre d’art, les exposants ont tenté si bien que mal de montrer tout ce qui empêche l’homme d’avancer. Un véritable questionnement permanent qui alimente les préjugés à travers : «Les français sont laxiste face à l’éducation de leurs enfants? La misère règne en Afrique ?

Le blanc est riche ? L'Africain est un sauvage? Entre-autres.» Contenus dans des oeuvres d’arts, ces préjugés sont tantôt représentés sur des tableaux peints de couleurs sombre avec une dominance du noir et du marron, soi t en empruntant les techniques de collages où de récupération.

Ce qui fera dira aux organisateurs sur le dossier de presse : « nous sommes des jeunes issus de différents pays et cultures, motivés et bien décidés à agir pour la construction de la société de demain.

Nous sommes conscients que c'est à nous d'être actifs pour défendre nos droits, nos rêves, nos volontés et nous utilisons l'art comme outil réflexif pour l'évolution des mentalités.» Ouverte depuis le 12 février dernier, elle a été clôturée samedi 01 mars. Pour la directrice artistique, Jessica Korbédeau « ce projet a vu le jour en 2012, à Bordeaux oeuvre, à travers une exposition itinérante et multidisciplinaire, pour déconstruire les préjugés.

L’objectif était de faire émerger les différents préjugés qu’il y a entre ces deux peuples. Lesquels préjugés seront, par la suite, traduits en expression artistique». Sept artistes ont travaillé sur le projet dont cinq sénégalais et deux français. L’exposition qui a pris fin à Dakar retourne à Saint Louis où l’association sénégalaise «Cargo Saint-Louis» aura pour but de continuer la dynamique entreprise sur le territoire sénégalais et elle sera également actrice de leur prochain projet qui se déroulera au Canada.

La troupe de Zoumba s’est produite lors de la cérémonie de clôture de l’exposition. La création « P majuscule » a été servi au public. Pour se coller au thème, le metteur en scène a travaillé sur un jeu de miroir.
Des thèmes comme le développement de l’Afrique, les promesses électorales, les guerres, le métissage, l’unité où le cri du peuple africain qui a soif de paix, de développement. Pour Pape Samba Sow « Zoumba » « c’est un jeu de miroir d’une société à une autre.

La préparation nous a pris deux mois. Nous avions joué cette pièce pour l’ambassade des Etats unis.»
Se prononçant sur l’avenir du théâtre de spectacle au Sénégal M. Zoumba a avancé : « il a un avenir, toutefois, les productions doivent être accompagnées d’une philosophie. L’Etat doit aider à mieux discipliner le secteur qui a besoin de soutien.»


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