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45 584 bacheliers orientés : 7 jours pour s'inscrire

Mardi 19 Novembre 2019

Ils sont 45 584 nouveaux bacheliers à être orientés dans 13 établissements publics d’enseignement supérieur, alors que le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) en avait proposé un quota de 54 415. Les bacheliers ont jusqu’à samedi prochain–les inscriptions ont démarré avant-hier–, pour valider leurs structures d’admission.


Les 45 584 nouveaux bacheliers ont tous, en principe, reçu des email et/ou sms pour leur informer la filière et l’établissement auxquels, ils ont été orientés. L’opération d’orientation des nouveaux bacheliers a commencé avant-hier samedi soir. C’est le directeur général de l’Enseignement supérieur (Dges), Pr Abdoul Sow, qui a fait l’annonce, à l’occasion d’un point de presse. Les futurs pensionnaires des établissements publics d’enseignement supérieur ont une semaine, selon le Dges, pour valider en allant payer chez l’opérateur financier de son choix. Sans donner une heure précise, ce sera alors le samedi 23 novembre. S’il ne le valide pas à la fin de la semaine la place sera attribuée à un autre bachelier dans une seconde distribution. Les orientations se poursuivront jusqu’au 15 décembre, date à laquelle toutes les distributions se termineront.

Ainsi, on peut s’attendre jusqu’à fin décembre pour voir certains bacheliers poursuivent les inscriptions, au moment où les enseignements et apprentissages auront déjà démarré dans certaines facultés. La direction de l’Enseignement supérieur ouvre une large fenêtre pour permettre aux bacheliers de s’inscrire sans grande difficulté. Le paiement des droits d’inscription peuvent être effectué auprès de cinq (5) opérateurs financiers, notamment La Poste, Wari, Orange Money, I-Pay, Proximo. Le principal défi est de trouver le montant requis à l’inscription, notamment 25 mille FCfa. L’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio (Uam) et l’université El Hadji Ibrahima Niasse du Sine-Saloum (Ussein) recevront respectivement 300 et 2000 bacheliers.

L’université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz) aura 3000 nouveaux entrants, tandis que l’université de Thiès va en avoir 1445. L’université Gaston Berger de Saint-Louis recevra 3100 bacheliers, alors qu’elle en demandait 2 325. L’université Alioune Diop de Bambey accueillera 3000 nouveaux étudiants. L’université virtuelle du Sénégal aura le même nombre demandé, c’est à dire 10 milles nouveaux bacheliers. La première université du Sénégal, UCAD, aura 20 751 nouveaux bacheliers. Les universités publiques recevront au total 43 596 nouveaux bacheliers, alors qu’elles en demandaient 50 300. 1988 nouveaux bacheliers seront répartis dans les instituts supérieurs d’Enseignement Professionnel de Thiès, Diamniadio, Bignona, Richard Toll et Matam. Les quotas ont été répartis après un travail de la commission nationale d’orientation des bacheliers. Elle avait pour mission de consolider les places offertes et valider. Il était question d’envoyer les listes par université et par filière aux commissions pédagogiques des facultés et Unité de formation et de recherche (Ufr) des universités pour vérification et application des critères de classement et de sélection. «Les listes ont été envoyées le 4 novembre 2019 et retournées le 13 novembre», explique le directeur de l’Enseignement supérieur.

8 831 BACHELIERS «INTROUVABLES»

 A l’occasion du point de presse sur les orientations des bacheliers, Amadou Abdoul Sow a annoncé un gap de 8 831 places, notamment bacheliers à orienter. Cet écart s’est fait après soustraction des 54 415 bacheliers sur 45584 places consolidées dans les universités publiques et Isep. Où se trouvent-ils ? Le Pr Amadou Abdoul reste évasif : «ils sont recrutés par concours ou entretien, notamment ESP, Cesti, Ebad, Ensetp, Igt, Iupa, Esea, Iface, Isfar et Ensa». Il cite aussi l’école polytechnique de Thiès, d’autres partis à l’étranger avec une bourse ou par leurs moyens propres. Il existe, selon lui, des bacheliers ayant choisi d’aller dans les établissements privés. Ne demandez pas au directeur général de vous faire la répartition des 8 831 bacheliers dans ces établissements mentionnés. «Nous n’avons pas le nombre exact. Nous ne les avons pas envoyés. A la fin de la distribution, le gap restant est quelque part», précise le Dges.

CHAPITEAUX POUR ACCUEILLIR LES NOUVEAUX BACHELIERS

Pour permettre aux universités et établissements publics de recevoir l’ensemble de ces bacheliers, le gouvernement a annoncé une enveloppe de 6 milliards FCfa pour terminer les chantiers inachevés des universités. Il s’agit de terminer l’ensemble des infrastructures relatives aux programmes d’extension des Université, de terminer la construction et l’équipement des cent (100) laboratoires scientifiques et de terminer la construction et l’équipement de sept (7) Espaces numériques ouverts (Eno). Sans date précise, il est prévu de réceptionner et équiper les résidences universitaires, en cours de construction à l’UCAD et à l’UGB, finaliser et équiper les amphithéâtres en cours de construction à l’UGB et à l’UASZ et de finaliser et équiper le restaurant universitaire en cours de construction à l’UADB.  «La décision de terminer courant 2020 les chantiers concernant les réhabilitations et constructions de nouvelles d’infrastructures d’accueil dans les universités», soutient Pr Amadou Abdoul.

Le ministre avait annoncé l’ouverture de deux cent nouveaux (200) postes d’enseignants et la construction et l’équipement de deux cent (200) nouveaux bureaux d’enseignant. Dans l’immédiat, le ministère va mettre en place, dans brefs délais, de chapiteaux de différentes capacités selon les universités pour augmenter le nombre de places. «Ces mesures sont en train d’être actées par les universités. On met en place des chapiteaux. Chaque université a un nombre exact et la taille», fait savoir le Dges. Si le directeur Abdoul Sow est très clair sur les mesures prises relatives aux capacités d’accueil des universités, il n’en demeure pas moins que les acteurs n’ont aucune visibilité sur les autres mesures, notamment l’augmentation du personnel enseignant requis pour assurer les enseignements apprentissages. Que dire des difficiles conditions, notamment l’assainissement, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

ORIENTATION : LA DECISION N’APPARTIENT PAS AUX ETUDIANTS

«La décision d’orienter ou de ne pas orienter, n’appartient pas aux étudiants», a répondu le Dges aux différentes récriminations des étudiants sur le flux important d’étudiants devant s’inscrire dans les universités publiques. Selon lui, «c’est aux enseignants, aux autorités pédagogiques et autres Recteurs d’en décider. Les étudiants peuvent réclamer de bonnes conditions d’études. On n’a jamais demandé aux anciens étudiants. Ce n’est pas alors aujourd’hui que nous le ferons».

SUDONLINE.SN


 


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