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Conseils sanitaires pour une Tabaski sans risque ni danger.

Samedi 4 Octobre 2014

Conseils sanitaires :



1- Achat de l’animal :

Lors de l’achat de l’animal, outre les exigences d’ordre religieux, il faut veiller à ce que l’animal soit vif, ne présente pas de signes de maladies animales tels que la toux, la diarrhée, une augmentation anormale du volume de l’abdomen, etc.

2- Entretien de l’animal :

Veiller au repos de l’animal acheté et à son alimentation qui doit être à base de paille et d’eau propre.

L’entretenir dans un endroit qui ne présente aucun danger pour sa sécurité.

S’abstenir de lui donner des aliments 12 h avant l’abattage à l’exception de l’eau bien évidemment.

3- Abattage de l’animal :

Préparer l’emplacement et les outils qui doivent répondre aux exigences d’hygiène nécessaires notamment la propreté, l’abondance de l’eau..etc.

La personne qui devra procéder à la saignée doit avoir une propreté corporelle et vestimentaire pour des raisons évidentes d’hygiène.

Prendre des précautions, lors du dépouillement de l’animal pour que la viande ne soit pas souillée par la peau.

Eviter le soufflage de l’animal par la bouche.

Laver le couteau et les mains avant d’entamer l’éviscération.

Tirer et couper les intestins en évitant de souiller les viandes et les mettre à part dans un récipient propre.

4- Inspection des organes :

Procéder à une inspection des viandes et des abats pour s’assurer qu’elles ne présentent pas les signes suivants :


Pour les viandes :



A la constatation d’une couleur anormale (rouge foncée ou jaunâtre) il faut saisir les services vétérinaires qui assurent une permanence le jour de l’Aïd sur l’ensemble du territoire national.


Pour les organes :



Il existe plusieurs maladies dont les plus importantes sont :


1- Les kystes hydatiques :


Cette maladie se présente sous forme de « petites poches d’eau » au niveau des poumons, du foie et parfois du cœur.

Si on observe un ou deux kystes dans un organe on peut enlever ces kystes en prenant les précautions pour ne pas les percer et consommer le reste de l’organe.

S’il y a une grande infection il faut éliminer tout l’organe.


2- La larve de tænia :


Cette maladie parasitaire se présente sous forme de points blancs au niveau du foie ou des kystes d’eau sur la face interne du foie ou sur la graisse mésentérique.

Si l’affection est légère dans un organe on peut enlever les points blancs ou les kystes et consommer le reste de l’organe.

S’il y a une grande infestation il faut éliminer tout l’organe.


3- Dermatose :


C’est une maladie parasitaire qui atteint le foie et qui est connue sous le nom de « boufartatou »

Les mêmes consignes que précédemment seront appliquées.


4- Strongle des poumons :


Maladie parasitaire qui atteint le poumon et se présente sous forme d’un grain de plomb au niveau de la partie inferieure du poumon.

En cas d’infestation il faut éliminer la partie atteinte.

De même si le poumon est contaminé par le sang, il est nécessaire d’éliminer la partie souillée.


5- Oestrose :


La larve se localise le long des narines, cette infection ne constitue pas un danger pour la santé du consommateur, mais il convient d’éliminer cette larve.

En conclusion les parties atteintes des viandes et des organes doivent être détruites et dénaturées par enfouissement pour qu’elles ne soient pas à la portée des animaux.

Comme il faut nettoyer le lieu d’abattage et le matériel utilisés.


5- Stockage des viandes :



Procéder au ressuyage de la carcasse par sa mise dans un endroit frais et éloigné de toute contamination et ce pendant 24 heures après l’abattage.

Découper la viande et la stocker dans le réfrigérateur à une température ne dépassant pas 3° est ce pendant seulement 5 jours.

Pour une longue conservation (plus de 5 jours) il faut procéder à une congélation des viandes à une température de moins de 18° et dans ce cas, la viande doit être découpée et mise dans des sachets en plastique alimentaires.


6- Préservation de l’environnement :



Mettre les déchets et les contenus des sacs gastriques et des intestins, ainsi que les produits non comestibles dans des sacs en plastiques étanches.

Les placer dans un endroit approprié jusqu’à l’arrivée des agents de collecte et de ramassage des ordures ménagers.

Le cas échéant, ces déchets doivent être enfouis dans le sol.


7- Conservation de la peau :



Pour bien entretenir la peau, il est conseillé de la saupoudrer d’une quantité suffisante de sel (2kg environ) et la conserver dans un endroit frais jusqu’à son utilisation aux fins escomptées.


En conclusion :



Ces orientations produites par des spécialistes en zoonoses, vous permettent de mieux connaitre les symptômes facilement décelables des maladies récurrentes touchant le cheptel ovin, d’appréhender les risques sanitaires encourus par les consommateurs ainsi que les simples gestes à réaliser pour s’assurer que l’animal sacrifié est sain.

Cependant il est utile de rappeler dans de pareilles circonstances, que les intoxications alimentaires, les blessures causées par des ustensiles de coupe et les brulures induites par des barbecues improvisés connaissent une progression fulgurante le jour de l’Aïd el Adha, d’où la nécessité d’une prudence accrue