L’annonce faite par le Président Macky SALL d’installer la compagnie de textile chinoise « C&H Garments » dans le Parc industriel de Diamniadio suscite l’ire des tailleurs de la région de Saint-Louis. Ils sont montés au créneau, jeudi, soutenus par leurs camarades du mouvement national pour décrier les « conséquences » dangereuses de cette unité de production sur l’avenir de leur profession.
« Nous t’avons déjà donné un carton au Président pour avoir pris une décision dans concerter avec les tailleurs. Devant ses agissements continus, nous sommes poussés à lui remettre le rouge », a crié Cheikh DIOP, le président de la fédération régionale de Saint-Louis.
« Comment peut-on implanter une importante firme qui emploie 2000 personnes sans dialoguer au préalable avec les acteurs locaux et nationaux du secteur ? », s’est-il interrogé en invitant ses camarades à retirer massivement leurs cartes d’électeurs pour exprimer leur indignation à travers les urnes.
« C’est inacceptable », a soutenu M. DIOP. « Nous suivrons la même dynamique de refus de nos camarades tailleurs des autres régions du pays », a-t-il indiqué.
Tidjane LOUM, un des membres de la fédération de Saint-Louis déplore la méconnaissance de la tutelle par les professionnels, en estimant que cette situation est la preuve du « manque de dynamique » qui plombe la gestion de l’artisanat. « Les acteurs ne connaissent pas le ministre. Ils ne savent même pas qu’il y a un ministère dédié à l’artisanat », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs fait part de sa colère contre « le manque de financements et d’accompagnements » dont ses camarades sont victimes.
Après Thiès et Saint-Louis, les tailleurs se mobiliseront dans les régions du centre et du Sud du pays avant de rallier Dakar, renseigne Moussa MBOW, le président du mouvement national. « Tant que le Président ne reviendra pas sur cette décision et n’implique pas les membres du secteur, nous lui ferons face », a-t-il dit.
>>> Suivez les réactions des tailleurs…
« Nous t’avons déjà donné un carton au Président pour avoir pris une décision dans concerter avec les tailleurs. Devant ses agissements continus, nous sommes poussés à lui remettre le rouge », a crié Cheikh DIOP, le président de la fédération régionale de Saint-Louis.
« Comment peut-on implanter une importante firme qui emploie 2000 personnes sans dialoguer au préalable avec les acteurs locaux et nationaux du secteur ? », s’est-il interrogé en invitant ses camarades à retirer massivement leurs cartes d’électeurs pour exprimer leur indignation à travers les urnes.
« C’est inacceptable », a soutenu M. DIOP. « Nous suivrons la même dynamique de refus de nos camarades tailleurs des autres régions du pays », a-t-il indiqué.
Tidjane LOUM, un des membres de la fédération de Saint-Louis déplore la méconnaissance de la tutelle par les professionnels, en estimant que cette situation est la preuve du « manque de dynamique » qui plombe la gestion de l’artisanat. « Les acteurs ne connaissent pas le ministre. Ils ne savent même pas qu’il y a un ministère dédié à l’artisanat », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs fait part de sa colère contre « le manque de financements et d’accompagnements » dont ses camarades sont victimes.
Après Thiès et Saint-Louis, les tailleurs se mobiliseront dans les régions du centre et du Sud du pays avant de rallier Dakar, renseigne Moussa MBOW, le président du mouvement national. « Tant que le Président ne reviendra pas sur cette décision et n’implique pas les membres du secteur, nous lui ferons face », a-t-il dit.
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