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Macky Sall réitère son accord pour l’adoption du code de la presse

Vendredi 2 Mai 2014

Macky Sall réitère son accord pour l’adoption du code de la presse
Le président de la République Macky Sall a réaffirmé, jeudi à Dakar, sa volonté d’œuvrer pour l’adoption par l’Assemblée nationale du nouveau code de la presse qui dort dans les tiroirs depuis quatre ans, invitant les députés à faire une seconde lecture du texte pour que son adoption soit un cadeau du 1-er mai au secteur de la presse.

‘’J’ai déjà indiqué que je suis pour l’adoption du code de la presse. Ce texte avait été envoyé à l’Assemblée nationale avant notre venue au pouvoir, la majorité d’alors ne l’avait pas adopté’’, a dit M. Sall.

Il s'exprimait au cours de la cérémonie de réception des cahiers de doléances des centrales syndicales.

Organisée à la salle des banquets de la Présidence, cette rencontre a réuni l’essentiel des centrales syndicales, plusieurs membres du gouvernement et des partenaires sociaux.

''Maintenant, a-t-il dit, j’ai déjà demandé à l’Assemblée nationale de procéder à une seconde relecture, parce que personnellement je suis pour l’adoption du code de la presse''.

‘’De toute façon, nous n’avons pas de problèmes, nous sommes un Etat de droit. Ce que les gens peuvent avoir comme contrainte ou comme crainte ne se pose pas dans la mesure où au Sénégal on n’enferme les journalistes, même s’ils font des délits’’, a estimé le président Sall.

‘’Je vais demander au Premier ministre d’organiser un conseil sur la question ou simplement de tout faire pour l’adoption du code pour que cela soit le cadeau du 1-ermai pour le secteur de la presse’’, a promis le président de la République.

Des députés de la 12-ème législature dont le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité), Moustapha Diakhaté, ont récemment exprimé leur opposition à la dépéanalisation (ou déprisonalisation) du délit de presse.

Selon eux, cette disposition contenue dans le projet de code de la presse qui leur est proposé viole le principe de l'égalité des citoyens devant la loi.

APS