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Saint-Louis: Cicodev Afrique suggère une loi pour sécuriser la CMU

Dimanche 18 Janvier 2015

La Couverture maladie universelle (CMU) doit être sécurisée par une loi votée à l'Assemblée nationale, a estimé, vendredi à Saint-Louis, le directeur exécutif de l'Institut africain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV), Amadou Kanouté.

"Cette politique qui est l'ambition d'une seule personne, doit être sécurisée par un vote au niveau de l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré au cours d'une rencontre préparatoire à une assemblée générale des mutuelles de santé prévue le 27 janvier dans la capitale du nord.

Une fois votée une loi sur la CMU, "aucun autre régime ne pourra remettre en cause cette politique du fait seulement qu'elle n'en est pas à l'origine", a dit Amadou Kanouté, insistant sur la nécessité de pérenniser cette loi selon lui salutaire pour les populations surtout défavorisées.

La CICODEV, partie prenante de la Société civile, "mène un combat pour l'appropriation de cette politique par les populations mais aussi pour sa concrétisation notamment par l'augmentation des fonds alloués par l'Etat", a indiqué son directeur exécutif.

"À son début, l'Etat avait mis 5 milliards puis 6 milliards" de francs CFA, a signalé Amadou Kanouté, notant que pour une réussite de cette politique sociale, la contribution étatique doit être hissée à 25 milliards.

"Si on ajoute les sommes affectées au politiques de césarienne, au Sésame et à la petite enfance, on en arrive à 13 milliards", a-t-il détaillé, jugeant encore insuffisant la contribution des pouvoirs publics, de l'ordre de 5 pour cent du budget national.

Il a rappelé que les chefs d'Etat africains s'étaient engagés en 2001 de porter à 15 pour cent cette contribution, assurant que La CICODEV va continuer le combat pour amener les populations à adhérer aux mutuelles DE santé.

D'après M. Kanouté, "une personne ne peut refuser une contribution de 3.500 pour voir sa santé prise en charge durant une année, l'Etat prenant sur lui le reliquat de 3.500 francs'' CFA.

Pour les plus pauvres, "l'Etat prend la totalité de la cotisation pour être membre d'une mutuelle", a souligné Amadou Kanouté.

APS



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