Le résultat de ce vote, vendredi 27 octobre, a été accueilli sous les applaudissements à l’ONU. Mais il a aussi provoqué la colère de l’ambassadeur israélien, qui s’est retrouvé isolé, malgré le soutien sans faille des États-Unis.
« Honte à vous ! », a lancé Gilad Erdan aux 120 pays qui ont voté pour une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue menant à la cessation des hostilités ». Pour lui, cet appel à une trêve est « une infamie », tandis que les chiffres des victimes avancés par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, sont « des mensonges ».
Intenses bombardements à Gaza, l'armée israélienne annonce «étendre ses opérations terrestres»
Le texte porte essentiellement sur une question : celle des conséquences humanitaires qu’ont les ripostes israéliennes sur les Gazaouis. Il condamne tous les actes de violence contre les civils palestiniens et israéliens, mais il a décidé d’occulter la condamnation des attaques du Hamas. Tous les pays arabes et les régimes islamiques se sont d’ailleurs alignés sur cette position, puisqu’ils ont rejeté un amendement proposé par le Canada et les États-Unis en ce sens.
Il faut enfin noter que les pays de l’Union européenne, pourtant premiers contributeurs de l’aide aux Palestiniens, ont voté de manière divisée sur le sujet. Cet appel de l'Assemblée générale de l'ONU n’a pas de valeur juridique contraignante, mais cela n’a pas empêché le Hamas de demander son application immédiate.
RFI
« Honte à vous ! », a lancé Gilad Erdan aux 120 pays qui ont voté pour une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue menant à la cessation des hostilités ». Pour lui, cet appel à une trêve est « une infamie », tandis que les chiffres des victimes avancés par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, sont « des mensonges ».
Intenses bombardements à Gaza, l'armée israélienne annonce «étendre ses opérations terrestres»
Le texte porte essentiellement sur une question : celle des conséquences humanitaires qu’ont les ripostes israéliennes sur les Gazaouis. Il condamne tous les actes de violence contre les civils palestiniens et israéliens, mais il a décidé d’occulter la condamnation des attaques du Hamas. Tous les pays arabes et les régimes islamiques se sont d’ailleurs alignés sur cette position, puisqu’ils ont rejeté un amendement proposé par le Canada et les États-Unis en ce sens.
Il faut enfin noter que les pays de l’Union européenne, pourtant premiers contributeurs de l’aide aux Palestiniens, ont voté de manière divisée sur le sujet. Cet appel de l'Assemblée générale de l'ONU n’a pas de valeur juridique contraignante, mais cela n’a pas empêché le Hamas de demander son application immédiate.
RFI