La Guinée-Bissau, pays de 2 millions d’habitants, l’un des plus pauvres au monde et considéré comme l’un des plus gangrenés par la corruption, va depuis son indépendance du Portugal en 1974 de putschs en coups de force armés ou politiques. Élu le 29 décembre 2019, Umaro Sissoco Embalo a échappé le week-dernier à un deuxième coup de force après celui de février 2022. Ces dernières heures, le président de la Guinée-Bissau a multiplié les échanges avec ses paires de la CEDEAO. Selon nos informations, le nom du Premier ministre
Geraldo Martins serait revenu avec insistance. Cette figure de l’opposition nommée début août 2023, «des liens supposés avec des narcotrafiquants». Ces derniers auraient suscité, et financé le putsch manqué. Une version vigoureusement balayée du revers de la main par le PAIGC, qui accuse le pouvoir de Bissau, de vouloir mener un coup d’État constitutionnel. L’opposition rappelle que l’article 94 de la Constitution Bissau-guinéenne, interdit la dissolution de Parlement dans les 12 premiers mois. Les législatives de juin 2023, avaient donné la majorité absolue à une coalition constituée autour de l’historique Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), vieil adversaire du président Embalo, qui s’est ainsi retrouvé condamné à une cohabitation compliquée avec le gouvernement. L’opposition a par ailleurs jugé illégale, la reprise par le président Umaro Embalo, des portefeuilles sécuritaires de la défense et de l’intérieur. La loi en vigueur dans le pays, interdit en réalité au président d’assumer des fonctions ministérielles.
Pour l’heure, le Premier ministre Geraldo Martins ne s’est pas personnellement prononcé sur ces accusations. Selon plusieurs sources proches de chancelleries occidentales, l’on affirme que le président Embalo détient des preuves irréfutables, et que l’un « des complices du Premier Joâo Martins aurait même été arrêté il y a quelques jours en Tanzanie ».
LSI
Geraldo Martins serait revenu avec insistance. Cette figure de l’opposition nommée début août 2023, «des liens supposés avec des narcotrafiquants». Ces derniers auraient suscité, et financé le putsch manqué. Une version vigoureusement balayée du revers de la main par le PAIGC, qui accuse le pouvoir de Bissau, de vouloir mener un coup d’État constitutionnel. L’opposition rappelle que l’article 94 de la Constitution Bissau-guinéenne, interdit la dissolution de Parlement dans les 12 premiers mois. Les législatives de juin 2023, avaient donné la majorité absolue à une coalition constituée autour de l’historique Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), vieil adversaire du président Embalo, qui s’est ainsi retrouvé condamné à une cohabitation compliquée avec le gouvernement. L’opposition a par ailleurs jugé illégale, la reprise par le président Umaro Embalo, des portefeuilles sécuritaires de la défense et de l’intérieur. La loi en vigueur dans le pays, interdit en réalité au président d’assumer des fonctions ministérielles.
Pour l’heure, le Premier ministre Geraldo Martins ne s’est pas personnellement prononcé sur ces accusations. Selon plusieurs sources proches de chancelleries occidentales, l’on affirme que le président Embalo détient des preuves irréfutables, et que l’un « des complices du Premier Joâo Martins aurait même été arrêté il y a quelques jours en Tanzanie ».
LSI