La diplomatie économique était le thème de la Journée dédiée vendredi à la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar (CCIAD) par les organisateurs de la FIPA, qui se déroule au Monument de la Renaissance africaine, dans la capitale sénégalaise.
Les acteurs économiques participant à la Foire internationale des produits africains considèrent que la diplomatie est un levier pour réduire les barrières commerciales.
Selon le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdel Kader Ndiaye, la diplomatie économique, en plus d’être un thème “d’une brûlante actualité […], est un outil stratégique pour renforcer la compétitivité économique d’un pays sur la scène mondiale”.
La diplomatie économique “joue un rôle crucial” dans les relations internationales contemporaines en “intégrant des dimensions économiques aux efforts diplomatiques traditionnelles”, a-t-il dit.
“Pour matérialiser cette ambitieuse vision, la diplomatie économique apparait comme l’un des piliers sur lequel il faut s’appuyer pour ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises nationales, et de là réduire les barrières commerciales et négocier les accords de libres échanges”, a soutenu M. Ndiaye.
Il estime que la diplomatie économique est “un important outil de développement” dont le premier objectif est la promotion des exportations à travers les produits et services africains qui méritent, dit-il, d’être valorisés.
“L’autre objectif est la promotion de l’attractivité des investissements étrangers, et il faut saluer le fait que nos institutions consulaires intègrent une dimension économique”, a souligné le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.
D’après Abdel Kader Ndiaye, cette dimension économique permet de mobiliser suffisamment de ressources “pour financer notre développement et renforcer la compétitivité économique de nos États”.
Khady Fall Tall, présidente de la commission genre de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, note que la diplomatie “ne peut pas se permettre d’être seulement consulaire”.
“Ces 10 à 20 dernières années, […]”, il a été découvert que “les problèmes auxquels […] font face [les institutions consulaires] sont souvent d’ordre économique”, a soutenu Mme Tall, selon qui la position économique des femmes et des jeunes est aussi à prendre en compte.
Aussi appelle-t-elle l’État, à travers la Chambre de commerce de Dakar, à se saisir de “ce genre d’initiatives”, pour donner aux femmes et aux jeunes “plus de valeur sur le plan communautaire et économique dans l’espace Cédéao et de l’Uémoa”.
Le colonel Ababacar Sadikh Diop modérateur de la rencontre, a fait observer que la diplomatie économique est une “question transversale”, grâce à laquelle “beaucoup de problèmes ont été réglés”. “Mais on ne peut pas parler du sujet sans évoquer la possibilité d’une monnaie commune”, a-t-il indiqué, estimant que “c’est un aspect important à prendre en compte”.
Au cours de cette journée dédiée à la Chambre de commerce de Dakar, les opérateurs économiques et les exposants ont échangé avec les panélistes sur des questions liées au rapprochement des peuples à travers les produits locaux des différents pays.
La question de la facilitation de la circulation des personnes et des biens a aussi nourri les débats, soulevant le problème des paiements non justifiés induisant des frais supplémentaires au niveau des frontières, un aspect qui selon les opérateurs économiques, rend difficile le commerce inter-États.
Plus de 15 pays africains participent à la Foire internationale des produits africains dont c’est la cinquième édition cette année.
“Cette foire a pu inscrire son nom dans l’agenda des plus grandes rencontres économiques de la sous-région”, selon le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdel Kader Ndiaye.
APS
Les acteurs économiques participant à la Foire internationale des produits africains considèrent que la diplomatie est un levier pour réduire les barrières commerciales.
Selon le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdel Kader Ndiaye, la diplomatie économique, en plus d’être un thème “d’une brûlante actualité […], est un outil stratégique pour renforcer la compétitivité économique d’un pays sur la scène mondiale”.
La diplomatie économique “joue un rôle crucial” dans les relations internationales contemporaines en “intégrant des dimensions économiques aux efforts diplomatiques traditionnelles”, a-t-il dit.
“Pour matérialiser cette ambitieuse vision, la diplomatie économique apparait comme l’un des piliers sur lequel il faut s’appuyer pour ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises nationales, et de là réduire les barrières commerciales et négocier les accords de libres échanges”, a soutenu M. Ndiaye.
Il estime que la diplomatie économique est “un important outil de développement” dont le premier objectif est la promotion des exportations à travers les produits et services africains qui méritent, dit-il, d’être valorisés.
“L’autre objectif est la promotion de l’attractivité des investissements étrangers, et il faut saluer le fait que nos institutions consulaires intègrent une dimension économique”, a souligné le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.
D’après Abdel Kader Ndiaye, cette dimension économique permet de mobiliser suffisamment de ressources “pour financer notre développement et renforcer la compétitivité économique de nos États”.
Khady Fall Tall, présidente de la commission genre de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, note que la diplomatie “ne peut pas se permettre d’être seulement consulaire”.
“Ces 10 à 20 dernières années, […]”, il a été découvert que “les problèmes auxquels […] font face [les institutions consulaires] sont souvent d’ordre économique”, a soutenu Mme Tall, selon qui la position économique des femmes et des jeunes est aussi à prendre en compte.
Aussi appelle-t-elle l’État, à travers la Chambre de commerce de Dakar, à se saisir de “ce genre d’initiatives”, pour donner aux femmes et aux jeunes “plus de valeur sur le plan communautaire et économique dans l’espace Cédéao et de l’Uémoa”.
Le colonel Ababacar Sadikh Diop modérateur de la rencontre, a fait observer que la diplomatie économique est une “question transversale”, grâce à laquelle “beaucoup de problèmes ont été réglés”. “Mais on ne peut pas parler du sujet sans évoquer la possibilité d’une monnaie commune”, a-t-il indiqué, estimant que “c’est un aspect important à prendre en compte”.
Au cours de cette journée dédiée à la Chambre de commerce de Dakar, les opérateurs économiques et les exposants ont échangé avec les panélistes sur des questions liées au rapprochement des peuples à travers les produits locaux des différents pays.
La question de la facilitation de la circulation des personnes et des biens a aussi nourri les débats, soulevant le problème des paiements non justifiés induisant des frais supplémentaires au niveau des frontières, un aspect qui selon les opérateurs économiques, rend difficile le commerce inter-États.
Plus de 15 pays africains participent à la Foire internationale des produits africains dont c’est la cinquième édition cette année.
“Cette foire a pu inscrire son nom dans l’agenda des plus grandes rencontres économiques de la sous-région”, selon le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdel Kader Ndiaye.
APS