Les autorités sénégalaises de l’ancien régime dont les noms ont été cités dans le très controversé contrat d’armement signé par l’Etat en début d’année 2022 avec de sulfureux trafiquants étrangers, peuvent se préparer. Le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné mercredi, « l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques. »
Nos confrères du site Impact.sn rappellent que ledit contrat, dévoilé par des journalistes du consortium OCCRP, porte sur une valeur de 77 millions de dollars Us (45 milliards de francs CFA). Il met en scène une société locale dénommée Lavie Commercial Brokers qui a la particularité d’avoir été créée deux mois avant la transaction. Elle appartient au businessman nigérien Aboubacar Hima alias ‘’Petit Boubé’’. Mais c’est l’Israélien David Benzaquen, ancien employé du marchand d’armes israélien Gaby Peretz, qui a apposé sa signature pour le compte de l’entreprise de ‘’Petit Boubé’’.
Gaby Peretz est, lui, un proche ami de l’ex President sénégalais Macky Sall. Selon le magazine Africa Intelligence, durant la période des transactions autour de l’affaire, M.Peretz a offert une ligne de crédit de 300 millions d’euros (environ 196 milliards de francs CFA) à l’armée sénégalaise.
Deux officiels du gouvernement sénégalais d’alors avaient signé le contrat : Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget (MFB).
Le trafiquant d’armes nigérien “Petit Boubé” décroche un contrat majeur au Sénégal : 45 milliards FCFA – 2 ministres signataires du contrat (Enquête OCCRP).
En juin 2023, Aboubacar Hima alias ‘’Petit Boubé’’ qui se trouvait à Dakar, avait confié à Jeune Afrique concernant les accusations de corruption et de surfacturation : « au Sénégal, le contrat court sur cinq ans, sans avance de l’Etat au démarrage. Qui va accepter cela, attendre des années pour être payé, à part moi ? On parle de surfacturation, mais que fait-on des risques, des intérêts bancaires à payer, etc. »
Officiellement, le stock d’armement devait être constitué d’armes (fusils d’assaut, pistolets semi-a
utomatiques, etc.) et de munitions diverses pour les agents servant dans le giron de l’environnement et confrontés à des groupes criminels divers, rappelle le site d’information spécialisé dans l’investigation.
WALF
Nos confrères du site Impact.sn rappellent que ledit contrat, dévoilé par des journalistes du consortium OCCRP, porte sur une valeur de 77 millions de dollars Us (45 milliards de francs CFA). Il met en scène une société locale dénommée Lavie Commercial Brokers qui a la particularité d’avoir été créée deux mois avant la transaction. Elle appartient au businessman nigérien Aboubacar Hima alias ‘’Petit Boubé’’. Mais c’est l’Israélien David Benzaquen, ancien employé du marchand d’armes israélien Gaby Peretz, qui a apposé sa signature pour le compte de l’entreprise de ‘’Petit Boubé’’.
Gaby Peretz est, lui, un proche ami de l’ex President sénégalais Macky Sall. Selon le magazine Africa Intelligence, durant la période des transactions autour de l’affaire, M.Peretz a offert une ligne de crédit de 300 millions d’euros (environ 196 milliards de francs CFA) à l’armée sénégalaise.
Deux officiels du gouvernement sénégalais d’alors avaient signé le contrat : Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget (MFB).
Le trafiquant d’armes nigérien “Petit Boubé” décroche un contrat majeur au Sénégal : 45 milliards FCFA – 2 ministres signataires du contrat (Enquête OCCRP).
En juin 2023, Aboubacar Hima alias ‘’Petit Boubé’’ qui se trouvait à Dakar, avait confié à Jeune Afrique concernant les accusations de corruption et de surfacturation : « au Sénégal, le contrat court sur cinq ans, sans avance de l’Etat au démarrage. Qui va accepter cela, attendre des années pour être payé, à part moi ? On parle de surfacturation, mais que fait-on des risques, des intérêts bancaires à payer, etc. »
Officiellement, le stock d’armement devait être constitué d’armes (fusils d’assaut, pistolets semi-a
utomatiques, etc.) et de munitions diverses pour les agents servant dans le giron de l’environnement et confrontés à des groupes criminels divers, rappelle le site d’information spécialisé dans l’investigation.
WALF