Le président de l’association des jeunes Oustaz de Saint-Louis regrette les faibles résultats enregistrés par les programmes de lutte contre l’errance et la mendicité des enfants. Oustaz Alioune Blondin BOYE déplore la mise en avant des célébrations successives de journées dédiées aux talibés au détriment d’actions concrètes contre le phénomène en progression. « Les commémorations répétées ne règlent pas le problème », a-t-il indiqué.
À Saint-Louis, les dernières statistiques font état de la présence de 31.000 talibés. Des chiffres alarmants qui, pour M. BOYE prouvent que le fléau est de plus en plus persistant.
« J’invite le chef de l’État Macky SALL à assainir le milieu, à mettre la loupe sur le travail de ses démembrements en charge de cette question », a-t-il dit. « L’action sociale agit de manière fermée et non inclusive en collaborant avec un groupe de marabouts acquis à sa cause », dit-il avant d’appeler à l’adoption de nouvelles méthodes de lutte « conformes aux exigences de l’heure ».
« Il faut reformer les darras afin qu’ils soient conforment aux réalités du moment. Il ne sert à rien de ramasser des talibés. Cette méthode sème la peur et laisse chez les enfants des stigmates qui ne s’effaceront jamais », a expliqué le jeune Oustaz.
NDARINFO.COM
À Saint-Louis, les dernières statistiques font état de la présence de 31.000 talibés. Des chiffres alarmants qui, pour M. BOYE prouvent que le fléau est de plus en plus persistant.
« J’invite le chef de l’État Macky SALL à assainir le milieu, à mettre la loupe sur le travail de ses démembrements en charge de cette question », a-t-il dit. « L’action sociale agit de manière fermée et non inclusive en collaborant avec un groupe de marabouts acquis à sa cause », dit-il avant d’appeler à l’adoption de nouvelles méthodes de lutte « conformes aux exigences de l’heure ».
« Il faut reformer les darras afin qu’ils soient conforment aux réalités du moment. Il ne sert à rien de ramasser des talibés. Cette méthode sème la peur et laisse chez les enfants des stigmates qui ne s’effaceront jamais », a expliqué le jeune Oustaz.
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