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L’année 2011 a été satisfaisante sur le plan des actions pour l’Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs). Elle veut consolider les acquis et se moderniser afin de s’adapter. L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) entend consolider les acquis sur le plan institutionnel pour répondre aux exigences de modernisation et prendre en compte son élargissement avec le retour de la République de Guinée. Cette volonté a été réaffirmée hier, à Dakar, au terme de la 64ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation. Selon le président du Conseil, le ministre d’Etat , ministre de la Construction et de l’Hydraulique du Sénégal, Oumar Sarr, l’Omvs a enregistré des avancées significatives au cours de l’année 2011, malgré un contexte économique difficile.
Les perspectives permettent de nourrir de l’espoir, même s’il faut rester vigilent et veiller à la bonne marche de l’organisation. « Nous engageons, le Haut commissariat à redoubler d’efforts et à nous servir d’organe de veille pour impulser, chaque fois que cela est nécessaire, les activités de l’organisation », a souhaité Oumar Sarr. Il s’est particulièrement réjoui des échanges qui ont permis de poser d’importants jalons vers la réalisation des différents programmes communautaires. C’était cela l’objectif de cette session qui, au-delà du bilan du haut commissariat et des autres structures de l’organisation, devait aussi se pencher sur l’état d’avancement des différents programmes, la définition de nouvelles orientations et les ressources indispensables à la mise en œuvre des plans d’actions.
L’ambition, selon le président du Conseil des ministres, est de conduire à leur terme toutes les composantes des programmes en les inscrivant dans une démarche novatrice et cohérente.
De l’avis d’Oumar Sarr: « avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du Fleuve assorti du schéma sectoriel, notre chemin est balisé ». Désormais, à en croire le président du conseil, quelles que soit les données contextuelles et les conjonctures, l’organisation dispose d’un gouvernail solide, fruit d’un travail technique de qualité et d’une démarche inclusive permanente. Ainsi, avec le soutien des partenaires au développement, l’organisation s’inscrit dans une démarche novatrice de consolidation des acquis et de concrétisation des objectifs définis. « Je suis persuadé que les engagements financiers annoncés, en termes de volume et de ciblage des actions, et dans un chronogramme précis, trouvent leur adhésion à leur démarche commune et solidaire », pense M. Sarr.
Nouvelles orientations
Selon le Haut Commissaire, Mohamed Salem Ould Merzoug, l’année 2012 sera consacrée à la consolidation des acquis et du fonctionnement des structures, mais aussi à la poursuite de la modernisation des structures réformées dont certaines ont été mises en place au cours de l’année 2011. L’Omvs, selon Ould Merzoug, va aussi mettre en œuvre des projets hydroélectriques, notamment la centrale de Gouina (son coût global est de 400 millions de dollars, pour un apport additionnel en énergie de 140 Mw), ainsi que le démarrage effectif de la navigabilité sur le fleuve Sénégal. La mise en place de la première flotte de transport des personnes et des marchandises est prévue au plus tard au mois de février 2012. Le Conseil des ministres a ainsi examiné hier, l’Etat d’avancement très satisfaisant de la mise œuvre des programmes de l’organisation à travers les rapports d’activités des différentes structures notamment la société de gestion et d’exploitation du barrage de Diama (Soged), la société de gestion de l’énergie de Manantali (Sogem), et la société de gestion et d’exploitation de la navigation sur le fleuve Sénégal (Sogenav).
Adama MBODJ
Les perspectives permettent de nourrir de l’espoir, même s’il faut rester vigilent et veiller à la bonne marche de l’organisation. « Nous engageons, le Haut commissariat à redoubler d’efforts et à nous servir d’organe de veille pour impulser, chaque fois que cela est nécessaire, les activités de l’organisation », a souhaité Oumar Sarr. Il s’est particulièrement réjoui des échanges qui ont permis de poser d’importants jalons vers la réalisation des différents programmes communautaires. C’était cela l’objectif de cette session qui, au-delà du bilan du haut commissariat et des autres structures de l’organisation, devait aussi se pencher sur l’état d’avancement des différents programmes, la définition de nouvelles orientations et les ressources indispensables à la mise en œuvre des plans d’actions.
L’ambition, selon le président du Conseil des ministres, est de conduire à leur terme toutes les composantes des programmes en les inscrivant dans une démarche novatrice et cohérente.
De l’avis d’Oumar Sarr: « avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du Fleuve assorti du schéma sectoriel, notre chemin est balisé ». Désormais, à en croire le président du conseil, quelles que soit les données contextuelles et les conjonctures, l’organisation dispose d’un gouvernail solide, fruit d’un travail technique de qualité et d’une démarche inclusive permanente. Ainsi, avec le soutien des partenaires au développement, l’organisation s’inscrit dans une démarche novatrice de consolidation des acquis et de concrétisation des objectifs définis. « Je suis persuadé que les engagements financiers annoncés, en termes de volume et de ciblage des actions, et dans un chronogramme précis, trouvent leur adhésion à leur démarche commune et solidaire », pense M. Sarr.
Nouvelles orientations
Selon le Haut Commissaire, Mohamed Salem Ould Merzoug, l’année 2012 sera consacrée à la consolidation des acquis et du fonctionnement des structures, mais aussi à la poursuite de la modernisation des structures réformées dont certaines ont été mises en place au cours de l’année 2011. L’Omvs, selon Ould Merzoug, va aussi mettre en œuvre des projets hydroélectriques, notamment la centrale de Gouina (son coût global est de 400 millions de dollars, pour un apport additionnel en énergie de 140 Mw), ainsi que le démarrage effectif de la navigabilité sur le fleuve Sénégal. La mise en place de la première flotte de transport des personnes et des marchandises est prévue au plus tard au mois de février 2012. Le Conseil des ministres a ainsi examiné hier, l’Etat d’avancement très satisfaisant de la mise œuvre des programmes de l’organisation à travers les rapports d’activités des différentes structures notamment la société de gestion et d’exploitation du barrage de Diama (Soged), la société de gestion de l’énergie de Manantali (Sogem), et la société de gestion et d’exploitation de la navigation sur le fleuve Sénégal (Sogenav).
Adama MBODJ
