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Secrétaire général de la section Sudes du supérieur, Cheikhou Sylla demeure convaincu qu’’une année blanche est une catastrophe pour toute la nation’. Il ajoute que ‘c’est une hypothèque du développement. Parce qu’avec une année blanche, il y a une génération qui doit occuper une place, mais qui ne l’occupe pas. C’est aussi une perte cruelle en termes de savoir, de savoir être, de savoir faire en ce sens que les compétences qui doivent prendre en charge le développement du pays sont bloquées’.
De l’avis du Pr Sylla, une année blanche est surtout une grosse perte pour l’étudiant. ‘Pour l’étudiant, dit-il, une année blanche est une année d’acquisition de connaissances de perdue, et in fine une année de salaire dans la vie active’. Mais, ce n’est pas tout. Puisque les parents d’élèves, qui sont les premiers bailleurs de fonds de l’éducation après l’Etat, perdent leurs investissements. Et pour l’Etat, ce sont des milliards qui sont perdus en termes d’achat de matériels et de paiement des salaires des professeurs.
C’est la raison pour laquelle, il appelle de ses vœux les enseignants grévistes à ne pas casser l’outil de travail. ‘Les enseignants doivent travailler à ne pas détruire l’outil de travail. Car, sans l’outil de travail, il n’y a pas de revendications. Or, une année blanche n’honore personne’, soutient-il. Le secrétaire général de la section Sudes du supérieur est d’autant plus convaincu que, d’après lui, ‘aucun pays ne peut se développer sans l’éducation de ses enfants’.
Par ailleurs, Cheikhou Sylla déplore la forte propension des syndicats d’enseignants à aller en grève sans tenir compte du contexte. C’est le cas présentement avec la campagne électorale qui fait que les syndicats grévistes n’ont pas d’interlocuteur. Et ayant fait plusieurs mois de grève, ils ne voudraient pas lever le mot d’ordre de grève sans avoir de ‘gages’.
(walfadjri)
De l’avis du Pr Sylla, une année blanche est surtout une grosse perte pour l’étudiant. ‘Pour l’étudiant, dit-il, une année blanche est une année d’acquisition de connaissances de perdue, et in fine une année de salaire dans la vie active’. Mais, ce n’est pas tout. Puisque les parents d’élèves, qui sont les premiers bailleurs de fonds de l’éducation après l’Etat, perdent leurs investissements. Et pour l’Etat, ce sont des milliards qui sont perdus en termes d’achat de matériels et de paiement des salaires des professeurs.
C’est la raison pour laquelle, il appelle de ses vœux les enseignants grévistes à ne pas casser l’outil de travail. ‘Les enseignants doivent travailler à ne pas détruire l’outil de travail. Car, sans l’outil de travail, il n’y a pas de revendications. Or, une année blanche n’honore personne’, soutient-il. Le secrétaire général de la section Sudes du supérieur est d’autant plus convaincu que, d’après lui, ‘aucun pays ne peut se développer sans l’éducation de ses enfants’.
Par ailleurs, Cheikhou Sylla déplore la forte propension des syndicats d’enseignants à aller en grève sans tenir compte du contexte. C’est le cas présentement avec la campagne électorale qui fait que les syndicats grévistes n’ont pas d’interlocuteur. Et ayant fait plusieurs mois de grève, ils ne voudraient pas lever le mot d’ordre de grève sans avoir de ‘gages’.
(walfadjri)
