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A cette occasion, il a révélé que le gouvernement a mis en place cette année un financement global de 3 milliards 500 millions Cfa pour la reconstitution nationale du capital semencier.
Ainsi, en présence des chercheurs d'Africa Rice, des représentants de la Direction Régionale du Développement Rural (Drdr), de la Saed, de l'Ancar, des organisations paysannes et plusieurs autres partenaires, les opérateurs semenciers profressionnels du delta et de la vallée du fleuve-Sénégal, ont reçu hier, des mains du Dr Macoumba Diouf, du Dr Abdoulaye Fall, des quantités importantes de semences de riz prébases (16 nouvelles variétés) qui seront multipliées par ces producteurs semenciers.
M. Diouf a rappelé que l'Isra de Saint-Louis s'est engagé dans la mise en place d'un programme de production de semences pré-base des différentes spéculations dont notamment le riz, l'arachide et le niébé fourrager dans les stations de Serigne Moustapha Bassirou et de Fanaye depuis trois ans.
L'objectif global, a-t-il précisé, est de reconstruire le capital semencier et de contribuer à la sécurité alimentaire du pays. Il recoupe essentiellement les priorités de l'Etat pour contribuer à la prise en charge des enjeux actuels de la réduction de la pauvreté et de l'amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Ce programme, a-t-il souligné, a pu produire un stock de quantités importantes de variétés de riz performantes et à haut rendement avec une bonne qualité de grains dont les variétés parfumées. pour encourager leur utilisation et adoption, l'Isra a décidé de distribuer gratuitement ces variétés pour une quantité estimée à 8,640 tonnes d'une valeur de 6,5 millions Cfa au prix subventionné, soit 13 millions Cfa en valeur réelle. Ceci constitue une première contribution de l'Isra à appuyer les opérateurs semenciers.
En effet, a-t-il poursuivi, l'Etat s'est engagé à appuyer l'Isra pour une reconstitution globale du capital semencier de toutes les espèces. Et, en prélude à ce vaste programme de l'Etat, l'Isra a décidé de rétrocéder une partie du stock de sa production de 2012.
En espérant une probable baisse des prix sur les futures générations de semences certifiées pour un volume attendu de 549.000 kg de base pouvant emblaver 5.500 ha, soit 12% des emblavures en moyenne annuelle dans la vallée, l'Isra, selon Dr Macoumba Diouf, demeure convaincu que cette reconstitution du capital semencier du Sénégal est fortement à sa portée avec l'appui de son réseau de partenariat avec les opérateurs semenciers du pays.
Face à la presse, le DG de l'Isra a longuement insisté sur l'importance du programme national d'autosuffisance en riz qui devra permettre de produire en 2018, 1million 600.000 tonnes de paddy, sur l'homologation en 2014 de certaines variétés de semences de riz tolérantes à la salinité, au froid, à la chaleur et autres stress abiotiques (ce qui permettra de développer la double culture), la caractérisation pédologique du sol (pour améliorer sa fertilisation) et les dispositions prises par l'Isra en matière de recherche-développement pour développer l'aviculture villageoise.
Mbagnick Kharachi Diagne
Ainsi, en présence des chercheurs d'Africa Rice, des représentants de la Direction Régionale du Développement Rural (Drdr), de la Saed, de l'Ancar, des organisations paysannes et plusieurs autres partenaires, les opérateurs semenciers profressionnels du delta et de la vallée du fleuve-Sénégal, ont reçu hier, des mains du Dr Macoumba Diouf, du Dr Abdoulaye Fall, des quantités importantes de semences de riz prébases (16 nouvelles variétés) qui seront multipliées par ces producteurs semenciers.
M. Diouf a rappelé que l'Isra de Saint-Louis s'est engagé dans la mise en place d'un programme de production de semences pré-base des différentes spéculations dont notamment le riz, l'arachide et le niébé fourrager dans les stations de Serigne Moustapha Bassirou et de Fanaye depuis trois ans.
L'objectif global, a-t-il précisé, est de reconstruire le capital semencier et de contribuer à la sécurité alimentaire du pays. Il recoupe essentiellement les priorités de l'Etat pour contribuer à la prise en charge des enjeux actuels de la réduction de la pauvreté et de l'amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Ce programme, a-t-il souligné, a pu produire un stock de quantités importantes de variétés de riz performantes et à haut rendement avec une bonne qualité de grains dont les variétés parfumées. pour encourager leur utilisation et adoption, l'Isra a décidé de distribuer gratuitement ces variétés pour une quantité estimée à 8,640 tonnes d'une valeur de 6,5 millions Cfa au prix subventionné, soit 13 millions Cfa en valeur réelle. Ceci constitue une première contribution de l'Isra à appuyer les opérateurs semenciers.
En effet, a-t-il poursuivi, l'Etat s'est engagé à appuyer l'Isra pour une reconstitution globale du capital semencier de toutes les espèces. Et, en prélude à ce vaste programme de l'Etat, l'Isra a décidé de rétrocéder une partie du stock de sa production de 2012.
En espérant une probable baisse des prix sur les futures générations de semences certifiées pour un volume attendu de 549.000 kg de base pouvant emblaver 5.500 ha, soit 12% des emblavures en moyenne annuelle dans la vallée, l'Isra, selon Dr Macoumba Diouf, demeure convaincu que cette reconstitution du capital semencier du Sénégal est fortement à sa portée avec l'appui de son réseau de partenariat avec les opérateurs semenciers du pays.
Face à la presse, le DG de l'Isra a longuement insisté sur l'importance du programme national d'autosuffisance en riz qui devra permettre de produire en 2018, 1million 600.000 tonnes de paddy, sur l'homologation en 2014 de certaines variétés de semences de riz tolérantes à la salinité, au froid, à la chaleur et autres stress abiotiques (ce qui permettra de développer la double culture), la caractérisation pédologique du sol (pour améliorer sa fertilisation) et les dispositions prises par l'Isra en matière de recherche-développement pour développer l'aviculture villageoise.
Mbagnick Kharachi Diagne
