Connectez-vous
NDARINFO.COM
NDARINFO.COM NDARINFO.COM
NDARINFO.COM
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte

SÉNÉGAL - AGRICULTURE: le riz local 'ne correspond pas à la demande' (spécialiste)

Vendredi 14 Mars 2014

Le riz produit dans la vallée du fleuve Sénégal ''ne correspond pas aux besoins des populations'', a déclaré, jeudi à Dakar, Lansana Gagny Sakho, directeur général du cabinet Experts Vision, déplorant les problèmes liés aux prix pratiqués sur le marché.
‘’Ce qui manque aux Sénégalais pour produire le riz, en particulier pour répondre aux besoins du marché, c’est que le riz qui est produit localement ne correspond pas à la demande des populations’’, a-t-il dit, lors du forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal.

Cette rencontre se tient dans le cadre de la 15ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), du 5 au 18 mars.

‘’Vous avez des aspects qualité qui peuvent être réglés mais le riz qui sort de la vallée du fleuve Sénégal coûte à peu près 230.000 francs la tonne, alors que le riz qui est importé d’Inde coûte 215.000 francs la tonne. Le gros problème est là’’, a-t-il déploré.

Selon lui, ‘’ce qu’il faut savoir c’est que pour y arriver, il faut qu’on arrive à une logique de protection, de subvention, c'est-à-dire demander aux importateurs d’avoir un quota de riz local ou alors, l’Etat arrête de subventionner le riz’’.

M. Sakho a indiqué qu’ ‘’on ne peut pas développer la filière de riz local en disant que nous allons baisser les denrées de première nécessité’’.

‘’Le gouvernement doit soutenir les personnes qui investissent dans la filière. Il faut aussi qu’on se dise la vérité sur les prix. Les chiffres qui sont donnés par le ministère de l'Agriculture concernant les récoltes sont des données erronées’’, a-t-il soutenu.


Réagissez ! Vos commentaires nous intéressent. Cliquez ici !

1.Posté par fredbac le 15/03/2014 01:11
En gros, 'on' est en train de bousiller tout le Walo (après un premier essai très concluant avec Diama !) pour faire du riz - et d'autres inepties qui alimentent les pays occidentaux en hiver !-, un riz peu goûté des consommateurs sénégalais, et qui sera toujours plus cher que le riz et ses brisures importés de pays qui ne manquent pas d'eau, qui ont une très vieille histoire avec cette céréale, et où il pleut, oui, où il pleut ! Bref, s'acharner à vouloir faire du fleuve Sénégal, tant coté mauritanien que sénégalais un grenier à riz est une pure hérésie doublée d'une forfaiture environnementale. Ils vont être comme des cons, lors du retour du prochain cycle sec, ces pseudo-développeurs et politiciens à la petite semaine, soit une trentaine d'années de déficit pluviométrique - d'ici vingt ans, déjà... Et dans un contexte démographique autre qu'avant 1969 et le début du précédent cycle sec... Des irresponsables qui mentent et se mentent, pour de sombres histoires d'argent et de patriotisme mal placé...

2.Posté par Manu le 15/03/2014 10:07
La politique environnementale n'existe pas ici, on ne fait qu'en parler. Les Sénégalais ne peuvent plus se passer de riz et la crise de 2008, qui a vu le prix du riz doubler, a été un électrochoc. Produire du riz local est une nécessité dans le cadre de l'autosuffisance alimentaire, même si celle-ci reste une utopie à ce jour, pas seulement sur le riz. On peut faire du riz en culture irriguée mais il faut réunir les conditions de rentabilité, organiser une distribution cohérente, améliorer la qualité et s'adapter à la demande. Les progrès sont réels ces dernières années, même si on reste loin du compte. Mensonges, incompétence, patriotisme à deux balles? Il faut étayer vos arguments...

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Merci d'éviter les injures, les insultes et les attaques personnelles. Soyons courtois et respectueux et posons un dialogue positif, franc et fructueux. Les commentaires injurieux seront automatiquement bloqués. Merci d'éviter les trafics d'identité. Les messages des faiseurs de fraude sont immédiatement supprimés.