Connectez-vous
NDARINFO.COM

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte

Saint-Louis : les consommateurs à l'assaut des marchés et foirails

Mardi 21 Août 2018

 Les marchés et foirails de Saint-Louis ont renoué lundi avec les grandes foules caractéristiques des préparatifs de la Tabaski, la ’’fête du mouton’’ qui sera célébrée mardi ou mercredi, la grande partie des consommateurs profitant des dernières heures les séparant de cet évènement annuel pour faire de bonnes affaires.

Du marché Sor au "daaral" (foirail) situé au cimetière "Marmial" de Saint-Louis, les populations sont parties à l’assaut des plus grandes places marchandes de la capitale du nord pour leurs achats, avec le secret espoir de faire l’affaire du mois, tellement l’envie de préserver les bourses les plus faibles notamment prévaut chez la plupart des chefs de ménage.
 
La fièvre acheteuse des consommateurs était à la mesure des bouchons créés sur des routes et ruelles de cette ville d’aspect colonial, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (AOF) réputée pour son savoir-vivre et son goût des traditions jalousement préservées.
 
’’Fête du mouton’’ oblige, les foirails semblent les plus fréquentés, la présence des moutons en quantité et en qualité, selon les autorités, peinant à cacher l’angoisse de nombre de consommateurs effrayés par la cherté des prix évoqués notamment à travers les médias.
 
De 50.000 francs CFA à 90.000 voire 150.000 CFA, des moutons sont proposés à toutes les bourses, une variété des prix que Saint-Louis doit à sa proximité avec la Mauritanie voisine dont les éleveurs ont investi en masse les marchés saint-louisiens.
 
Des acheteurs parmi les plus nantis n’en sont pas moins attirés par des moutons de race appelés "bali-bali", proposés par des opérateurs privés et qui sont hors de portée des petites bourses, à 150.000 francs en moyenne ou même 300.000 francs CFA et plus.
 
Dans les marchés réservés aux denrées de première nécessité, le ’’consommer local’’ est d’actualité si l’on en croit plusieurs ménagères qui assurent que l’oignon local et la pomme de terre de chez nous sont des produits très recherchés en cette période, avec des prix variant entre 300 et 350 francs CFA le kilogramme d’oignon, contre 400 francs pour la pomme de terre.
 
Grossistes et détaillants assurent par exemple ne commercialiser que la pomme de terre de Mbane, une terre agricole du département de Dagana, dans la région de Saint-Louis, certains évoquant le gel des importations de ces produits pour expliquer cette situation.
 
Selon Saliou Diop, un commerçant, le consommer local est de toute façon de vigueur, compte tenu de la qualité a-t-il dit des produits locaux qui viennent de plusieurs localités au Sénégal. Il cite notamment la zone de Kirène, dans la région de Thiès, mais aussi Potou, une zone maraichère de la région de Louga.
 
A l’image de Saliou Diop, plusieurs autres commerçants appellent l’Etat à "bien accompagner les producteurs’’ dans cette dynamique, en vue d’une amélioration qualitative et quantitative des produits locaux.

APS
 


Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Merci d'éviter les injures, les insultes et les attaques personnelles. Soyons courtois et respectueux et posons un dialogue positif, franc et fructueux. Les commentaires injurieux seront automatiquement bloqués. Merci d'éviter les trafics d'identité. Les messages des faiseurs de fraude sont immédiatement supprimés.