La société Lansar Auto, spécialisée dans la location de voitures de luxe, fait la une de l’actualité judiciaire au Sénégal. Selon une révélation exclusive du journal L’Observateur, cette entreprise aurait perçu 16,57 milliards de francs CFA dans des conditions jugées opaques, quelques jours seulement après l’élection présidentielle de mars 2024.
Le montant en question aurait transité par le biais de Certificats Nominatifs d’Obligation (CNO), un mécanisme d’endettement utilisé pour lever des fonds sur les marchés financiers. Cependant, la Cour des comptes, dans un référé transmis récemment au ministre de la Justice, souligne de graves irrégularités dans l’émission et la gestion de ces titres.
Le document évoque un manque de transparence dans les opérations et une absence de justification sur plusieurs points clés, notamment sur les circonstances précises ayant motivé l’émission des CNO, l’identité réelle des bénéficiaires et les conditions de signature des contrats, parfois par des responsables non habilités à engager l'État.
La gravité des faits présumés pousse la Cour des comptes à réclamer l’ouverture d’une information judiciaire. Elle évoque des chefs d'accusation lourds : usage de faux documents, escroquerie, détournement de deniers publics et même blanchiment de capitaux.
Ce scandale intervient dans un contexte politique sensible, quelques semaines après un changement de régime. La passation du pouvoir à l’issue de la présidentielle avait suscité l’espoir d’une nouvelle gouvernance, plus transparente et rigoureuse.
La balle est désormais dans le camp du ministère de la Justice, qui doit décider de l'ouverture ou non d'une procédure pénale. Si les faits sont avérés, ils pourraient entraîner des poursuites contre plusieurs acteurs, aussi bien dans le secteur privé que dans les sphères administratives de l’ancien régime.
Le montant en question aurait transité par le biais de Certificats Nominatifs d’Obligation (CNO), un mécanisme d’endettement utilisé pour lever des fonds sur les marchés financiers. Cependant, la Cour des comptes, dans un référé transmis récemment au ministre de la Justice, souligne de graves irrégularités dans l’émission et la gestion de ces titres.
Le document évoque un manque de transparence dans les opérations et une absence de justification sur plusieurs points clés, notamment sur les circonstances précises ayant motivé l’émission des CNO, l’identité réelle des bénéficiaires et les conditions de signature des contrats, parfois par des responsables non habilités à engager l'État.
La gravité des faits présumés pousse la Cour des comptes à réclamer l’ouverture d’une information judiciaire. Elle évoque des chefs d'accusation lourds : usage de faux documents, escroquerie, détournement de deniers publics et même blanchiment de capitaux.
Ce scandale intervient dans un contexte politique sensible, quelques semaines après un changement de régime. La passation du pouvoir à l’issue de la présidentielle avait suscité l’espoir d’une nouvelle gouvernance, plus transparente et rigoureuse.
La balle est désormais dans le camp du ministère de la Justice, qui doit décider de l'ouverture ou non d'une procédure pénale. Si les faits sont avérés, ils pourraient entraîner des poursuites contre plusieurs acteurs, aussi bien dans le secteur privé que dans les sphères administratives de l’ancien régime.