Langue, culture, héritage : une mémoire vivante
Dans le cœur battant de la Belgique, les échos du Feddé Sukaabe Fulbe résonnent
Par-delà les rivières du Sénégal et les dunes de Mauritanie, une flamme traverse les saisons, portée par la jeunesse fulbe exilée en terre européenne. Cette flamme a un nom : Feddé Sukaabe Fulbe Belgique.
Nés ici ou venus d’ailleurs, les enfants du Fouta et du Sahel portent sur leurs épaules la mémoire des anciens. Mais dans les rues de Bruxelles, Charleroi ou Liège, ils marchent avec assurance, tissant un pont entre deux mondes. Leur feddé n’est pas un simple regroupement : c’est une maison d’âme, un cercle vivant où l’on parle pulaar, où l’on chante les louanges des aïeux, et où l’on bâtit demain avec les mains d’aujourd’hui.
Feddé Sukaabe, c’est cette jeunesse mauritanienne et sénégalaise qui refuse l’oubli. C’est une tribune d’idées, un espace de fraternité, un souffle de dignité dans un monde pressé. Ateliers culturels, actions citoyennes, entraide sociale : chaque geste est un acte de transmission, un hommage au Fouta ancestral, un serment de solidarité.
Dans un monde où l’identité s’efface parfois sous les néons de l’exil, ils ont choisi de danser au rythme des tambours du souvenir. Avec les mots, les gestes, les rêves partagés, ils disent : “Nous sommes là, debout, enracinés et ouverts.”
Et si les anciens veillent depuis les rives du fleuve, qu’ils sachent que leurs enfants ne les oublient pas. En Belgique, le Feddé Sukaabe Fulbe est vivant — vibrant de jeunesse, de culture, de fierté.
https://www.fedde-sukaa-e-ful-e-belgique.com/