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Le Collectif des étudiants des facultés, écoles et instituts de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a observé, jeudi, un arrêt total des cours, pour exiger des autorités le paiement des bourses de l’année académique 2013-2014 et le départ des policiers prépositionnés au campus universitaire.
Dans les différents facultés et établissements de l'UCAD, la grève a fait son effet, avec la fermeture des amphithéâtres, des salles de cours et des salles de travaux dirigés ou pratiques étaient fermés.
En lieu et place, le Collectif des étudiants de l’UCAD a appelé à une assemblée générale devant le pavillon A du campus social, pour donner les raisons de leur protestation: le paiement des bourses d’études a connu un retard par rapport aux années précédentes.
‘’On revendique le paiement de nos bourses. Depuis le début de l’année, les étudiants attendent de recevoir leur argent. Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous n’arrivons plus à nous payer le ticket de restaurant’’, a dit Papa Abdoulaye Guèye, coordonnateur des écoles et instituts au sein du Collectif.
Selon lui, le mouvement d'humeur a débuté, mercredi, avec la restauration gratuite, un coup de force des étudiants opéré au niveau des restaurants universitaires ils ont mangé à l’œil. ‘’Faute d’argent pour acheter des tickets’’, a-t-il justifié.
L’autre motif de la colère des étudiants, a ajouté M. Guèye, porte sur ‘’la présence en permanence de la police à l’intérieur et aux alentours de l’université’’.
Selon lui, cette situation constitue une violation flagrante des franchises universitaires. ‘’Nous voulons que cela cesse parce que cette présence est souvent à l’origine des heurts entre étudiants et policiers’’, a-t-il suggéré.
Mercredi dernier, a signalé le délégué, il y avait des échauffourées avec les forces de maintien de l’ordre suite à une friction née de cette cohabitation, dont se plaignent depuis plusieurs années les étudiants.
APS
Dans les différents facultés et établissements de l'UCAD, la grève a fait son effet, avec la fermeture des amphithéâtres, des salles de cours et des salles de travaux dirigés ou pratiques étaient fermés.
En lieu et place, le Collectif des étudiants de l’UCAD a appelé à une assemblée générale devant le pavillon A du campus social, pour donner les raisons de leur protestation: le paiement des bourses d’études a connu un retard par rapport aux années précédentes.
‘’On revendique le paiement de nos bourses. Depuis le début de l’année, les étudiants attendent de recevoir leur argent. Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous n’arrivons plus à nous payer le ticket de restaurant’’, a dit Papa Abdoulaye Guèye, coordonnateur des écoles et instituts au sein du Collectif.
Selon lui, le mouvement d'humeur a débuté, mercredi, avec la restauration gratuite, un coup de force des étudiants opéré au niveau des restaurants universitaires ils ont mangé à l’œil. ‘’Faute d’argent pour acheter des tickets’’, a-t-il justifié.
L’autre motif de la colère des étudiants, a ajouté M. Guèye, porte sur ‘’la présence en permanence de la police à l’intérieur et aux alentours de l’université’’.
Selon lui, cette situation constitue une violation flagrante des franchises universitaires. ‘’Nous voulons que cela cesse parce que cette présence est souvent à l’origine des heurts entre étudiants et policiers’’, a-t-il suggéré.
Mercredi dernier, a signalé le délégué, il y avait des échauffourées avec les forces de maintien de l’ordre suite à une friction née de cette cohabitation, dont se plaignent depuis plusieurs années les étudiants.
APS
