Paris reçoit ce jeudi le Forum mondial pour la souveraineté et l'innovation vaccinales. Organisé à l'initiative de Gavi (l'Alliance des vaccins), de l'Union africaine et de la France - au nom de l'Europe - il doit réunir au siège du ministère des Affaires étrangères des représentants des États africains, des donateurs, de l'industrie pharmaceutique, de la société civile et des organisations internationales. Les présidents du Sénégal, du Ghana, du Rwanda, du Botswana font le déplacement.
Le Sénégal se voit comme un candidat naturel à la fabrication de vaccins, car depuis les années 60, l’Institut Pasteur sait produire les sérums contre la fièvre jaune au standard de l’OMS. Il en fabrique jusqu'à huit millions de doses par an, rapporte notre correspondante sur place, Léa-Lisa Westerhoff.
Dakar s’appuie sur cette expertise pour plaider pour son grand projet de vaccinopole en banlieue de Dakar. Les murs sont là et les laboratoires aussi avance une source de l’Institut Pasteur, mais aucune date encore pour le début de la production à grande échelle.
Dans un premier temps, l’idée est de produire jusqu’à 40 millions de doses de fièvre jaune par an, mais dès 2026, le Cepi, une initiative pour accélérer l’accès aux vaccins pour tous, a sélectionné le Sénégal et l’Afrique du Sud pour fabriquer des vaccins contre les épidémies et pas seulement le Covid.
Au forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale, le Sénégal compte donc plaider pour l’obtention de fonds et notamment bénéficier de l’Accélérateur de la production des vaccins en Afrique (Avma), ce mécanisme financier pour aider à fabriquer des vaccins en Afrique qui devrait être lancé ce jeudi. L’objectif est aussi de trouver des partenaires industriels pour apporter leur expertise en matière de fabrication à grande échelle.
Avec RFI
Le Sénégal se voit comme un candidat naturel à la fabrication de vaccins, car depuis les années 60, l’Institut Pasteur sait produire les sérums contre la fièvre jaune au standard de l’OMS. Il en fabrique jusqu'à huit millions de doses par an, rapporte notre correspondante sur place, Léa-Lisa Westerhoff.
Dakar s’appuie sur cette expertise pour plaider pour son grand projet de vaccinopole en banlieue de Dakar. Les murs sont là et les laboratoires aussi avance une source de l’Institut Pasteur, mais aucune date encore pour le début de la production à grande échelle.
Dans un premier temps, l’idée est de produire jusqu’à 40 millions de doses de fièvre jaune par an, mais dès 2026, le Cepi, une initiative pour accélérer l’accès aux vaccins pour tous, a sélectionné le Sénégal et l’Afrique du Sud pour fabriquer des vaccins contre les épidémies et pas seulement le Covid.
Au forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale, le Sénégal compte donc plaider pour l’obtention de fonds et notamment bénéficier de l’Accélérateur de la production des vaccins en Afrique (Avma), ce mécanisme financier pour aider à fabriquer des vaccins en Afrique qui devrait être lancé ce jeudi. L’objectif est aussi de trouver des partenaires industriels pour apporter leur expertise en matière de fabrication à grande échelle.
Avec RFI