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A Saint-Louis, le vélo magique qui produit de l’électricité.

Lundi 2 Novembre 2015

Il faut pédaler à un rythme régulier, sans forcer. Le mouvement de la roue actionne une batterie, dont l’énergie alimente un projecteur et des enceintes.


Sur l’écran, les premières images du film apparaissent. Voici Dynema, le vélo qui fait du cinéma. Et qui produit de l’électricité. L’appareil, conçu à l’automne 2014 par le Périgourdin Bastien Dessolas (ici dans le quotidien Sud-Ouest), est utilisé dans les villages de la région de Saint-Louis, au Sénégal. Dans ces localités dépourvues d’électricité, le Dynema permet de projeter des courts-métrages devant un public d’une quarantaine de personnes. Pas davantage car, si la résolution de l’écran est excellente, la puissance sonore des enceintes fait défaut.

 



Open source. « C’est une invention simple, pas chère, facilement reproductible », vante Thierry Dessolas, le père de l’inventeur et directeur de l’Institut français de Saint-Louis. Lorsqu’il ne sert pas, le Dynema est entreposé dans un local de l’Institut, au bord du fleuve Sénégal, recouvert d’un drap blanc qui le protège de la poussière. Le procédé, qui n’est certes pas nouveau, a été conçu « en open source ». Ce qui signifie que chacun peut le reproduire à sa guise (pour plus d'infos, contacter Bastien Dessolas ici). Depuis l’an dernier, « le dispositif a été étudié et  photographié sous toutes les ‘soudures’ afin de pouvoir être répliqué », signale Thierry Dessolas.


Artiste et artisan. A Saint-Louis, l'ancienne capitale de l'Afrique occidentale française fondée au 17ème siècle sur une île longiligne non loin de l’embouchure du fleuve Sénégal, il n’a pas été difficile de trouver une carcasse de vélo. La bicyclette fait partie des moyens de déplacement habituels d’une partie de la population, même si elle a tendance à être déclassée par la moto.

A Saint-Louis, le vélo magique qui produit de l’électricité.
Maïssa Fall, artiste et artisan (son portrait ici), « né dans les bicyclettes le 14 avril 1964 », collectionne les selles, rayons, tubes, pédales et autres sonnettes qu’il transforme en petits personnages, animaux, monstres ou miroirs. Dans son atelier, Bastien Dessolas, aidé par un ami, David Malardel ont fabriqué le Dynema. 750€ tout compris. La fabrication a coûté environ 750€, dont environ 460€ pour l’appareil de projection, 100€ pour les enceintes et autant pour la batterie. La main d’œuvre a été facturée 50000 francs CFA, soit environ 75€. Un prix élevé pour le continent africain, mais bien moins qu’une salle de cinéma.
Cop21. Il suffit de pédaler une vingtaine de minutes sur le vélo magique pour produire suffisamment d’électricité pour 1h30 de projection. Mais l’appareil peut aussi rendre bien d’autres services : recharger un ordinateur, un téléphone, alimenter un réchaud, etc. Le tout à un coût économique et environnemental pratiquement nul. Qui se charge de transmettre l’information aux négociateurs de la Cop21 ?



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1.Posté par IGNORANT le 02/11/2015 21:07
tous les vélos produisent de l'électricité
C'est avec l'alternateur entraîné par la roue que les vélos produisent de l'électricité, cette électricité est utilisé pour éclairé les lumières du vélo
Ce Toubab nous prend pour des,idiots et malheureusement il réussit son speech

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