‘’Mon premier contact avec la lecture a été évidemment d’ordre scolaire, puis d’ordre épistolaire. A l’âge de deux ans et demi, mes parents m’ont envoyé à Saint-Louis-du-Sénégal, chez ma tante paternelle, où j’ai suivi mes études coraniques, primaires et secondaires. C’est dans cette ville que j’ai appris à lire et à écrire’’, a déclare le président de l’Organisation Internationale de la Francophonie dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de la Libraire à l’occasion de son passage à Quebec pour le XIIe sommet de la Francophonie.
‘’A l’école primaire, nos livres de lecture s’intitulaient Mamadou et Bineta. Ma tante était la présidente du comité des femmes partisanes de Léopold Sédar Senghor de Saint-Louis, où Senghor était minoritaire. Chaque soir, le comité des femmes se réunissait dans notre maison, et j’étais chargé de leur lire tous les journaux qui paraissaient. De plus, c’est moi qui rédigeais toutes les lettres que ces femmes analphabètes adressaient à Senghor. Quand Senghor leur répondait, c’est moi qui traduisais le contenu des lettres.’’, a dit lancé président du Sénégal.
Cheikh S.SEYE
‘’A l’école primaire, nos livres de lecture s’intitulaient Mamadou et Bineta. Ma tante était la présidente du comité des femmes partisanes de Léopold Sédar Senghor de Saint-Louis, où Senghor était minoritaire. Chaque soir, le comité des femmes se réunissait dans notre maison, et j’étais chargé de leur lire tous les journaux qui paraissaient. De plus, c’est moi qui rédigeais toutes les lettres que ces femmes analphabètes adressaient à Senghor. Quand Senghor leur répondait, c’est moi qui traduisais le contenu des lettres.’’, a dit lancé président du Sénégal.
Cheikh S.SEYE