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DRAGAGE DE LA BRÈCHE : Nouvelle promesse du Gouvernement de Macky SALL

Samedi 1 Décembre 2018

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a annoncé vendredi qu’une solution d’urgence a été retenue par le gouvernement pour le dragage de la brèche de Saint Louis et son balisage, pour un coût global de 4 milliards FCFA.


DRAGAGE DE LA BRÈCHE : Nouvelle promesse du Gouvernement de Macky SALL
"Ce dragage devra permettre une élimination des montagnes qui occasionnent les accidents en mer", a notamment indiqué Oumar Guèye, ministre de la Pêche et de l'Economie maritime lors du vote du budget de son ministère par les députés. 

Il a signalé la mise sur pied d’un comité chargé de cette question dans lequel tous les ministères sont représentés. 

La brèche de Saint-Louis, ouverte pour éviter des inondations à Saint-Louis, s’est élargie de plusieurs kilomètres. 

Cet élargissement est considéré comme une source de danger pour notamment les pêcheurs, à cause des nombreux chavirements de pirogues qui y sont enregistrés. 

Le dernier accident en date est survenu jeudi, lors de la collision entre trois pirogues, à l’origine notamment de trois morts. 

Le budget du ministère de la Pêche et de l'Economie maritime a connu une hausse de 12,91 % en valeur relative pour l’exercice 2019. 

Son montant est de 47 milliards 30 millions 169 mille 951 francs CFA, contre 41 milliards 782 millions 881 mille 580 francs CFA, selon le rapport de présentation dont a eu connaissance l’APS. 

Il connaît ainsi une hausse de 5 milliard 378 millions 288 mille 371 FCFA en valeur absolue. 

Les députés ont par ailleurs interpellé M. Oumar Guèye sur la protection des aires marines protégées et le repos biologique. 

Compte tenu de la raréfaction du poisson, les élus lui ont demandé de poursuivre les efforts de sensibilisation et préconisé des sanctions pour un respect des mesures prises par les pouvoirs publics pour présever les ressources halieutiques du pays. 

S’agissant de l’accord de pêche d’une durée de cinq ans signé avec l’Union européenne en 2014, le ministre affirme que le Sénégal a "le meilleur accord dans la zone ouest africaine, en ce sens qu’il a bien pris en compte la valeur commerciale de l’espèce, notamment le thon et le merlu qui n’est pas consommé par les Sénégalais mais qui est pêché par les Européens pour des besoins expérimentaux". 

La question a été soulevée en particulier par le député Mamadou Diop "Decroix’’ (opposition), qui demandait une renégociation de l’accord, estimant que le Sénégal est "lésé’’. 


APS


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1.Posté par Sakhéwar le 02/12/2018 15:44
Le député Mamadou Diop Decroix a dit l'exacte vérité. Les accords, sur la pêche, signés par le Sénégal avec les grands pays pêcheurs, depuis l'indépendance, ont toujours porté préjudice à notre pays. D'où la ruine totale de l'économie traditionnelle de pêche, avec ses conséquences désastreuses : épuisement des ressources halieutiques, abandon du métier par de nombreux sénégalais, émigration des enfants de pêcheurs vers Barça ou Barsakh, etc.
Quand le ministre de la Pêche et de l'Économie maritime déclare que l'accord signé en 2014 avec l'Union Européenne est le meilleur de la zone ouest-africaine, il utilise un euphémisme et devrait dire "le moins mauvais".
Le thon et le merlu pourraient très bien être consommés par les Sénégalais. L'industrie alimentaire est capable de les transformer en conserves qui coûteraient moins cher que celles qui sont importées.
Et puis, en quoi consiste la pêche de ces deux espèces par les Européens "pour des besoins expérimentaux" ? Le ministre devrait le clarifier pour l'opinion sénégalaise. L'expérimentation scientifique, elle, ne nécessiterait pas d'aller chercher à des milliers de kilomètres, sur les côtes africaines, les modestes quantités requises de thon et de merlu que les Européens pourraient aisément trouver dans leurs propres eaux territoriales. Alors, Monsieur le Ministre, veuillez expliquer aux Sénégalais "ces besoins expérimentaux" des Européens. Car s'ils sont les mêmes que ceux des Japonais sur la baleine, alors il n'y aura bientôt plus de thon et de merlu dans la zone sénégalaise de pêche.
Concernant le dragage de la brèche, c'est bien de débloquer 4 milliards pour les travaux. Encore faut-il que des études rigoureuses, confiées à des entreprises qualifiées, sélectionnées sur la scène internationale et non exclusivement française, soient effectuées au préalable. Le petit canal de 4 mètres de largeur, qui avait été creusé par des techniciens marocains en 2003 au sud de l'Hydrobase, pour relier le fleuve à la mer, n'avait fait l'objet d'aucune investigation sérieuse. Nous connaissons la suite : une catastrophe sans précédent, sur laquelle le gouvernement sénégalais n'est pas loquace. On nous dit simplement : "la brèche s'est élargie".
Les Sénégalais ont, cette fois-ci, le droit d'être exigeants.
Et puis, rien n'est dit, par le ministre, sur une potentielle résorption de la brèche actuelle. Doit-on la laisser béante pour l'éternité, en sacrifiant la Langue de Barbarie ?
Le gouvernement du Sénégal pourrait mieux faire.

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