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Des boursiers de Konrad Adenauer à Saint-Louis : Echanges autour de l’émigration et sur l’intégration africaine

Jeudi 26 Avril 2018

Les accords interétatiques sur l’émigration en Afrique, avec ses implications et contraintes, la portée de la coopération interafricaine et l’intégration africaine ont été les principales thématiques qui ont occupé les boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer.


Les boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer ont mis l’accent sur les accords interétatiques sur l’émigration en Afrique avec en toile de fond les implications et contraintes sur la portée de la coopération interafricaine et enfin sur le modèle à adopter, dans le cadre de l’Union africaine, pour une intégration réussie.

 
Évaluant que la gestion des migrations est l’un des défis les plus critiques pour les Etats et qu’elle nécessite des politiques de migration bien planifiées, à travers une approche gouvernementale intégrée et une coopération approfondie avec les pays de destination, les panelistes et participants ont ainsi mis à nu les insuffisances liées à l’application des textes sous régionaux en matière de libre circulation des personnes et des biens, la faiblesse des échanges commerciaux et de la coopération économique africaine, entre autres. Ils ont ainsi invité à promouvoir le potentiel existant sur le continent.


«Avec toutes les richesses et les potentialités dont nous disposons, nous pouvons nous unir comme des Etats-Unis, nous pouvons ouvrir nos frontières pour que le Sénégalais, le Béninois, le Malien, peu importe l’Africain qui se retrouve sur ce continent, se sente partout chez lui. Parce que quand nous nous déplaçons à travers les divers pays africains, nous apportons de la valeur ajoutée à ces pays-là, on crée de la richesse. Pourquoi forcément penser que l’eldorado se retrouve de l’autre-côté», a ainsi réagi Seliwa Geraldo, présidente sortante du Réseau des boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer (Rebafka). 


«Nous sommes venus dans le cadre d’un séminaire pour discuter à peu près de comment faire pour réorienter l’émigration clandestine et autre sur notre continent. Et il y a du potentiel à développer sur le continent », a-t-elle ajouté. En clair, «c’est une conférence annuelle que nous organisons avec le Rebafka. Nous sommes ici pour échanger et parler des défis, notamment de la migration. Pour nous, c’est très important de soutenir des jeunes talents et en même d’avoir un réseau de personnes ressources qui sont importantes pour l’avenir du Sénégal», a appuyé Thomas Volk.
 
Il a poursuivi : «Nous les formons et en même temps c’est important pour nous de prendre aussi part aux discussions sur différents thèmes et sujets et de profiter aussi des qualités et savoirs des différentes personnes ressources que sont nos anciens boursiers». Au sujet de l’intégration africaine, les interventions ont pour la plupart convergé vers une intégration des peuples avec un accent mis sur les valeurs culturelles et pour une monnaie unique africaine pour que cette intégration soit réussie.


D’aucuns sont d’avis que les ensembles sous-régionaux peuvent servir de palliatifs pour créer le déclic. Aussi les bousiers ont-ils invité à une intégration par les migrations, convaincus que l’émigration reste un moteur de l’intégration africaine. «Nous avons voulu mettre en exergue les potentialités, les possibilités des migrations interafricaines pour voir quelles sont les possibilités qui existent pour les africains à émigrer dans d’autres pays africains pour y travailler, pour y fonder des entreprises, faire des affaires.

 
Pour cela, il fallait analyser toutes les structures, les contrats, les conventions ratifiées entre les africains et pour ensuite venir à des exemples concrets», a élucidé Mme Ute Gierczynski Bocandé, conseillère scientifique. Mieux, «nous organisons tous les ans une sortie pour nos boursiers. C’est un séminaire résidentiel de trois jours où nous parlons des potentialités de l’émigration et de migration africaine dans le cadre de l’intégration africaine. Et chaque boursier élabore un exposé ou une contribution pour élucider ces questions de fond en comble et pour discuter sur les potentialités et perspectives», a-t-elle soutenu.
 
Amadou DIOP
LE SOLEIL


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