Dans les rues de la vieille ville, les cordonniers sont toujours là, discrets mais indispensables. Assis à l’ombre ou en bordure de trottoir, ils redonnent vie aux chaussures usées ou abîmées. Ce savoir-faire ancestral continue de résister au temps.
Leur rémunération est souvent modeste. Il suffit parfois d’une pièce de cinquante francs pour qu’un passant, dont la chaussure s’est décousue en pleine rue, retrouve le sourire grâce à ces artisans habiles.
Malgré les faibles revenus et les longues heures passées assis, ils affirment vivre de leur métier. Toutefois, l’inactivité physique prolongée affecte leur santé, et certains se plaignent de douleurs récurrentes.
Aujourd’hui, leur activité connaît un léger ralentissement, notamment à cause du déplacement de certaines structures hors du centre-ville et de la période des vacances. Mais ces artisans restent debout, avec fil, aiguille et savoir-faire, prêts à réparer ce que d’autres jettent.