La pêche occupe une place essentielle dans l’économie et la société sénégalaises. À Saint-Louis, cette activité multifonctionnelle constitue l’un des principaux moteurs de l’économie locale.
Selon les statistiques, les pêcheurs gagnaient autrefois entre 100 000 et 150 000 francs CFA par jour grâce à la pêche en ligne. Mais depuis l’implantation de la plateforme gazière sur le récif naturel, jadis l’un des plus poissonneux de la côte saint-louisienne, communément appelé Diatara, la pêche ne nourrit plus son homme. Les ressources halieutiques se raréfient, les pêcheurs sont souvent chassés de leurs zones de travail et leurs matériels confisqués. Résultat : ils vivent désormais dans le calvaire et la précarité.
La cohabitation entre ces deux activités économiques vitales, la pêche artisanale et l’exploitation gazière, s’avère être un véritable casse-tête, tiraillée entre promesses non tenues et fortes attentes.
Dans un climat de confiance rompu entre les communautés impactées et les sociétés multinationales chargées de l’exploitation du gaz, les pêcheurs dénoncent ce qu’ils considèrent comme un manquement aux engagements pris. Selon eux, les multinationales n’ont pas respecté leurs promesses d’accompagnement et de compensation.
Selon les statistiques, les pêcheurs gagnaient autrefois entre 100 000 et 150 000 francs CFA par jour grâce à la pêche en ligne. Mais depuis l’implantation de la plateforme gazière sur le récif naturel, jadis l’un des plus poissonneux de la côte saint-louisienne, communément appelé Diatara, la pêche ne nourrit plus son homme. Les ressources halieutiques se raréfient, les pêcheurs sont souvent chassés de leurs zones de travail et leurs matériels confisqués. Résultat : ils vivent désormais dans le calvaire et la précarité.
La cohabitation entre ces deux activités économiques vitales, la pêche artisanale et l’exploitation gazière, s’avère être un véritable casse-tête, tiraillée entre promesses non tenues et fortes attentes.
Dans un climat de confiance rompu entre les communautés impactées et les sociétés multinationales chargées de l’exploitation du gaz, les pêcheurs dénoncent ce qu’ils considèrent comme un manquement aux engagements pris. Selon eux, les multinationales n’ont pas respecté leurs promesses d’accompagnement et de compensation.

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