Une députée française a révélé, ce vendredi, l'existence de "pratiques addictives" à l'Assemblée nationale, faisant notamment état de "soirées où de la drogue circule" ainsi que de "dîners ou des fins de sessions parlementaires où il y a une consommation excessive d’alcool".
Dans une interview accordée à Paris Match, la députée Renaissance, Caroline Janvier a déclaré que certaines de ces pratiques touchent également les ministres, l'élue de la majorité gouvernementale estimant qu'il s'agit d'un "symptôme d'un engagement excessif".
"Que la personne qui leur jette la première pierre se mette à leur place une semaine. Ils ont un niveau de pression inimaginable". Donc "soit vous avez une excellente hygiène de vie, soit vous prenez quelque chose pour tenir", a-t-elle soutenu, ajoutant qu'elle s'était, elle aussi, mise à boire et à fumer du fait de son rythme de travail, avant d'arrêter.
Selon la députée, il faut "analyser ce phénomène comme un système [...] Ça se fait davantage au cours des séances de nuit, de retour de dîners où il y a eu de l’alcool. Il a été proposé, au bureau de l’Assemblée, que l’on n’en serve plus à la buvette, mais ça en est resté là", a-t-elle regretté.
Pour rappel, le 17 novembre dernier, le sénateur Joël Guerriau a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour avoir drogué une députée à son insu afin de l’agresser sexuellement, selon une information rapportée par BFMTV.
Le parquet de Paris avait décidé d'ouvrir une enquête contre l'élu centriste pour "usage et détention de stupéfiants", ainsi que pour "administration à une personne, à son insu, d'une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre un viol ou une agression sexuelle".
L'avocat du sénateur, Maître Rémi-Pierre Drai, avait contesté les faits sur BFMTV, et plaidé "l'accident" concernant le fait d'avoir drogué la députée.
AA
Dans une interview accordée à Paris Match, la députée Renaissance, Caroline Janvier a déclaré que certaines de ces pratiques touchent également les ministres, l'élue de la majorité gouvernementale estimant qu'il s'agit d'un "symptôme d'un engagement excessif".
"Que la personne qui leur jette la première pierre se mette à leur place une semaine. Ils ont un niveau de pression inimaginable". Donc "soit vous avez une excellente hygiène de vie, soit vous prenez quelque chose pour tenir", a-t-elle soutenu, ajoutant qu'elle s'était, elle aussi, mise à boire et à fumer du fait de son rythme de travail, avant d'arrêter.
Selon la députée, il faut "analyser ce phénomène comme un système [...] Ça se fait davantage au cours des séances de nuit, de retour de dîners où il y a eu de l’alcool. Il a été proposé, au bureau de l’Assemblée, que l’on n’en serve plus à la buvette, mais ça en est resté là", a-t-elle regretté.
Pour rappel, le 17 novembre dernier, le sénateur Joël Guerriau a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour avoir drogué une députée à son insu afin de l’agresser sexuellement, selon une information rapportée par BFMTV.
Le parquet de Paris avait décidé d'ouvrir une enquête contre l'élu centriste pour "usage et détention de stupéfiants", ainsi que pour "administration à une personne, à son insu, d'une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre un viol ou une agression sexuelle".
L'avocat du sénateur, Maître Rémi-Pierre Drai, avait contesté les faits sur BFMTV, et plaidé "l'accident" concernant le fait d'avoir drogué la députée.
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