« Nous sommes heureux d’avoir réalisé une autre découverte majeure avec notre premier puits d’exploration au large des côtes du Sénégal. Geumbeul-1 confirme la présence d’une ressource de gaz de classe mondiale qui traverse le Sénégal et la Mauritanie », a déclaré dans un communiqué Andrew G. Inglis, PDG de Kosmos, qui s’est félicité « du succès du programme d’évaluation et du soutien des gouvernements mauritanien et sénégalais ».
Kosmos a signé début 2016 un protocole d’entente avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures et du patrimoine minier, les compagnies nationales des hydrocarbures du Sénégal et de la Mauritanie, fixant les principes d’une coopération intergouvernementale pour le développement du complexe Greater Tortue, qui couvre 1 200 kilomètres carrés près de la frontière sénégalo-mauritanienne.
Selon la junior américaine, les réserves de ce complexe pourraient atteindre 17 000 milliards de pieds cubes de gaz.
Kosmos détient une participation de 60 % dans le puits Guembeul-1, aux côtés de Timis Corporation Limited (30 %) et de Petrosen (10 %). Au Sénégal, le groupe américain détient également des permis sur les blocs Saint-Louis Offshore Profond et Cayar Offshore Profond.
Kosmos s’est fait connaître en Afrique par la découverte du champ pétrolier géant « Jubilee » au large du Ghana, en 2007. Le groupe américain est également présent au Maroc et à Sao Tomé-et-Principe.
Avec Jeuneafrique.com