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Dans son propos, le Professeur Ibrahima NDIAYE a rappelé les objectifs du forum international qui selon lui, est une initiative qui va favoriser la promotion de l’homme, de son développement en tant qu’objectif économique et finalité humaine. La tendance pour lui est claire, il faut systématiquement « enclencher une réflexion sur l’employabilité des jeunes » d’autant plus qu’au-delà de la formation et la recherche, la troisième mission de l’université doit être l’insertion des jeunes diplômés.
Le Professeur Ibrahima Samba DANCOCO est, lui, revenu sur les changements intervenus dans les missions des universités publiques car selon lui, celles-ci doivent davantage intégrer dans leur agenda, la question de l’emploi et de l’auto-emploi, dans le souci d’améliorer leur efficacité et leur rendement. Pour cela, il faut toujours d’après lui, une adaptation entre l’offre et le besoin de compétence qui s’est érigée depuis quelques temps en une sempiternelle interpellation. Quel rôle peut jouer les organisations face à ce besoin de rapprochement entre l’Université et les organisations professionnelles, s’est interrogé le Professeur DANCOCO.
A son tour, le Professeur Gérald CLIQUET, Président de la Conférence Internationale des Dirigeants des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche de Gestion d’Expression Française (CIDEGEF) n’a pas manqué de préciser que l’employabilité des jeunes est un problème à la fois interne et externe aux universités, dépassant le cadre du Sénégal et de l’Afrique car touchant même les pays occidentaux à part quelques aspects sui generis. Le Professeur CLIQUET a, dans la foulée, annoncé la tenue d’un colloque général de synthèse pour rassembler les idées, redéfinir certains concepts, en proposer d’autres, tout en veillant à la préservation des liens avec les universités.
Pour le Recteur Baydallaye KANE, cette rencontre est une belle occasion pour porter des regards croisés sur les relations Formation-Emploi. Pour lui, « il est désormais reconnu que la formation et la recherche sont des facteurs déterminants de développement économique et social, des sources de création de richesses et de bien-être, contrairement à un certaine opinion faussement entretenue. C’est justement la raison pour laquelle « les ressources humaines formées et non employées constitue un gâchis pluriel pour l’individu, pour une famille, pour la société entière », renchérit le Professeur KANE, avant de déclarer ouvert le forum. Après la cérémonie d’ouverture, les trois (3) jours du forum seront marqués par des plénières et des tables rondes qui constitueront des moments forts de réflexion et d’échanges pluridisciplinaires.
UGB.SN
