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La situation des enfants mendiants préoccupe la communauté internationale

Mercredi 23 Octobre 2013

La situation des enfants mendiants est l’un des principaux griefs faits au Sénégal par la communauté internationale à l’occasion de son Evaluation périodique universelle (EPU) devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, selon Diarra Diop du bureau plaidoyer à l’ONG Save The children à Genève.


La situation des enfants mendiants préoccupe la communauté internationale
En 2009, déjà lors de sa première EPU, le Sénégal avait reçu 20 recommandations l’invitant à lutter contre le travail des enfants ou le phénomène des enfants mendiants et talibés, a-t-elle rappelé.



La situation des enfants au Sénégal est un ‘’sujet de préoccupation’’ de la communauté internationale, a dit Diarra Diop, mercredi, lors d’une rencontre avec des journalistes sénégalais dans le cadre d’un atelier de renforcement de capacités sur les droits humains, organisé par Gmedia center, une structure basée à Genève.



Outre les journalistes sénégalais, cet atelier réunit des confrères venus du Tchad et du Nigeria. Le Nigeria était mardi devant le Conseil des droits de l'homme pour son Evaluation périodique universelle. Le Tchad doit faire son passage mardi prochain.



Il est attendu du Sénégal l’adoption d’un Code de l’enfance, plus de visibilité des enfants dans la part du budget de l’Etat, a dit Diarra Diop, soulignant que les questions soulevées au sujet des enfants touchent aussi l’excision, l’éducation et la santé.



Selon elle, 40% des recommandations faites au Sénégal sont associées à la question des droits des filles.



Lundi, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a passé en revue les efforts entrepris par le Sénégal en matière de promotion des droits humains et assuré que le gouvernement s’emploiera avec constance et détermination pour trouver dans un avenir proche des solutions à certains défis et contraintes.



S’exprimant lors l’Examen périodique universelle (EPU) du Sénégal, il a décliné le dispositif législatif mis en place pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme. Il a entre autres cité la loi permettant à la femme mariée de transmettre la nationalité à son époux, la loi d’orientation sociale pour la protection des personnes handicapées, la lutte contre les mutilations génitales féminines et le travail des enfants, la discrimination à l’égard des femmes.



Dans le rapport qu’il a soumis au Conseil des droits de l’homme, le Sénégal a souligné que des dispositions ‘’sont prises pour mettre un terme’’ à l’exploitation des enfants ainsi que ‘’des programmes pour leur retrait de la rue et leur insertion sociale’’.



Le document fait état de ‘’la mise en place d’un mécanisme de coordination entre les forces de sécurité et les intervenants directs pour renforcer le suivi des mouvements d’enfants au niveau des zones frontalières et des axes routiers’’.



‘’Cette série de mesures et d’engagements a permis de poursuivre pénalement des maîtres coraniques qui incitaient les enfants à la mendicité’’. Dans le cadre de la lutte contre la mendicité infantile, une rencontre avec les représentants de la Gambie, de la Guinée, du Mali et de la Guinée Bissau s’est tenue le 8 avril 2013, pour explorer les voies et moyens de porter secours aux enfants en Danger’’, ajoute la même source.



Concernant les enfants toujours, le rapport indique que le Sénégal a élaboré, le 5 juin 2013, une feuille de route en vue de l’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici 2016.



A propos des enfants de la rue, le Sénégal souligne qu’il a mis en place, en 2013, ‘’un dispositif de prévention efficace et une gouvernance opérationnelle impliquant l’ensemble des acteurs concernés’’. Le pays se fixe pour objectif de ‘’procéder au retrait et à la prise en charge de tous les enfants en situation d’errance dans la rue au niveau national, d’ici fin 2015’’.



Dans cette perspective, le gouvernement s’est engagé dans ‘’un processus d’’amélioration et de réglementation des daaras (écoles coraniques), la mise en oeuvre d’un plan de retrait des enfants dans la rue, l’application rigoureuse de la loi pénale contre les auteurs de maltraitance et d’abus commis sur des enfants’’.



Il y a aussi ‘’l’amélioration et le renforcement de l’offre de formation coranique et le renforcement de la surveillance aux frontières pour arrêter le flux d’enfants mendiants en provenance de pays voisins.


APS


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