Très cher Père, vénéré Guide, par votre savoir et votre érudition, vous avez séduit le monde islamique. Votre parfaite maitrise du Coran, adossée sur votre sens admirable de l’équité et de la responsabilité, vous a donné l’autorité requise pour réunir autour de votre charismatique personnalité des musulmans d’origines diverses. Et sur ce, vous avez apporté une contribution de taille au renforcement du patrimoine de ce foyer religieux par excellence que constitue, fort heureusement, notre chère Ville. Mieux, au-delà de Saint-Louis, du Sénégal, votre œuvre s’est étendue sur toute la Ummah qui vous en sera, à ne pas en douter, éternellement reconnaissante.
Aujourd’hui, vos enfants tout comme vos talibés, partout dans le monde, s’apprêtent dans la grande ferveur, mais surtout dans la paix des cœurs et par des prières, à commémorer le centenaire de votre naissance. Oui paix et prières ! Ces deux concepts, comme vous aimiez nous les répéter, constituent, « les deux facettes qui conditionnent l’existence et la conduite du musulman qui aspire à l’Ihsaan ou bienfaisance, stade suprême de la religion musulmane ». Et en excellent pédagogue soucieux de vous faire entendre, notamment par les jeunes, vous vous évertuez à réitérer ces propos à chaque fois que l’occasion vous en était offerte.
Ihsaan, mot que vous avez toujours sublimé au point de le symboliser par trois entités que vous avez créées par ce terme : une mosquée où convergent les musulmans aux heures de prières, une fondation pour la solidarité et l’entraide et un journal qui s’appuie sur la charia et la sunnah, afin de guider les fidèles et les consolider dans la foi absolue, parachevant ainsi, une bienfaisance active et éclairée.
Très cher Père, vénéré Guide, perle majeure de la perfection soufie, vous nous avez énormément transmis : votre savoir, qui continue de rayonner à travers vos écrits, le sens de l’organisation et la discipline, identité de vos talibés, l’humilité, la patience et bien d’autres choses encore.
Nous garderons précieusement ce legs tout en espérant pouvoir le perpétuer, comme vous l’avez toujours souhaité, et, évidemment, avec vos bénédictions.
Je ne pourrais terminer cette lettre, sans évoquer cette magnifique prière par laquelle vous aviez conclu, en août 1998, le numéro 5 du journal Ihsaan : « Fasse Allah que nous soyons parmi les connaisseurs dans la limite de nos capacités ; parmi ceux qui reconnaissent la grâce dont Il nous comble et sont conscients de Son contrôle permanent sur nous ; parmi ceux qui œuvrent en prévision de l’au–delà. » Amine !
Serigne El Hadj Mouhammedou Abdoulaye Cissé
Guide moral et spirituel de la Dahira Moutahabbîna Fî Lâhi
Imam de la Grande Mosquée Ihsaan (Saint-Louis)
Aujourd’hui, vos enfants tout comme vos talibés, partout dans le monde, s’apprêtent dans la grande ferveur, mais surtout dans la paix des cœurs et par des prières, à commémorer le centenaire de votre naissance. Oui paix et prières ! Ces deux concepts, comme vous aimiez nous les répéter, constituent, « les deux facettes qui conditionnent l’existence et la conduite du musulman qui aspire à l’Ihsaan ou bienfaisance, stade suprême de la religion musulmane ». Et en excellent pédagogue soucieux de vous faire entendre, notamment par les jeunes, vous vous évertuez à réitérer ces propos à chaque fois que l’occasion vous en était offerte.
Ihsaan, mot que vous avez toujours sublimé au point de le symboliser par trois entités que vous avez créées par ce terme : une mosquée où convergent les musulmans aux heures de prières, une fondation pour la solidarité et l’entraide et un journal qui s’appuie sur la charia et la sunnah, afin de guider les fidèles et les consolider dans la foi absolue, parachevant ainsi, une bienfaisance active et éclairée.
Très cher Père, vénéré Guide, perle majeure de la perfection soufie, vous nous avez énormément transmis : votre savoir, qui continue de rayonner à travers vos écrits, le sens de l’organisation et la discipline, identité de vos talibés, l’humilité, la patience et bien d’autres choses encore.
Nous garderons précieusement ce legs tout en espérant pouvoir le perpétuer, comme vous l’avez toujours souhaité, et, évidemment, avec vos bénédictions.
Je ne pourrais terminer cette lettre, sans évoquer cette magnifique prière par laquelle vous aviez conclu, en août 1998, le numéro 5 du journal Ihsaan : « Fasse Allah que nous soyons parmi les connaisseurs dans la limite de nos capacités ; parmi ceux qui reconnaissent la grâce dont Il nous comble et sont conscients de Son contrôle permanent sur nous ; parmi ceux qui œuvrent en prévision de l’au–delà. » Amine !
Serigne El Hadj Mouhammedou Abdoulaye Cissé
Guide moral et spirituel de la Dahira Moutahabbîna Fî Lâhi
Imam de la Grande Mosquée Ihsaan (Saint-Louis)