À Saint-Louis, blessés, anciens détenus et responsables politiques saluent l’annonce du ministre de la Justice d’ouvrir une enquête judiciaire sur les violences liées aux manifestations politiques passées.
Ce signal fort est perçu comme un espoir de réparation pour les victimes, qui attendent "que justice soit rendue dans toute sa rigueur", selon les mots d’un ancien détenu.
Du côté des partis politiques, PASTEF comme APR appellent à une enquête "sans complaisance", tout en se rejetant mutuellement la responsabilité des événements.
Pour rappel, entre 2021 et 2024, les troubles politiques ont coûté la vie à au moins 80 personnes, et causé des dizaines de blessés à travers le pays, selon les chiffres disponibles.