La famille de Clédor Prosper Senghor, étudiant à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a déposé une plainte contre X auprès du Tribunal de grande instance. Le jeune homme était décédé lors des manifestations survenues après l’annonce du report de l’élection présidentielle de 2024.
« Il faut que la lumière soit faite sur ce dossier. Nous avons perdu un garçon plein d’avenir, qui avait déjà validé sa licence », a déclaré le commandant Pape Top, porte-parole de la famille, devant les journalistes.
La famille a pu déposer sa plainte grâce au soutien d’Amnesty International, après avoir été bloquée dans un premier temps par la loi sur l’amnistie adoptée dans le cadre du dialogue national. Cette loi empêchait toute action judiciaire liée aux événements politiques passés.
Mais selon l’avocat de la famille, Me François Senghor, la dernière décision du Conseil constitutionnel sur la loi interprétative change la donne. Elle permet désormais aux familles de victimes d’intenter des actions en justice.
« Nous estimons que cette décision ouvre la voie pour que justice soit rendue. Nous avons donc déposé une plainte pour faits de meurtre », a précisé l’avocat.
Dans le dossier médical, un certificat de genre de mort exclut formellement toute origine naturelle ou accidentelle. Le médecin légiste conclut que Clédor Senghor est mort après avoir été touché par un projectile à effet létal, une précision qui renforce les soupçons de bavure.
« À l’époque, nous n’avons pas pu faire avancer ce dossier à cause du blocage juridique. Aujourd’hui, nous avons enfin un cadre légal pour faire éclater la vérité », a insisté Me Senghor.
Des camarades de Clédor, venus en nombre au tribunal, ont exprimé leur soutien à la famille et leur volonté de voir justice rendue pour leur camarade tombé dans des circonstances encore floues.
L’affaire est désormais entre les mains du parquet de Saint-Louis. Reste à savoir si une enquête judiciaire sera formellement ouverte dans les prochains jours.
« Il faut que la lumière soit faite sur ce dossier. Nous avons perdu un garçon plein d’avenir, qui avait déjà validé sa licence », a déclaré le commandant Pape Top, porte-parole de la famille, devant les journalistes.
La famille a pu déposer sa plainte grâce au soutien d’Amnesty International, après avoir été bloquée dans un premier temps par la loi sur l’amnistie adoptée dans le cadre du dialogue national. Cette loi empêchait toute action judiciaire liée aux événements politiques passés.
Mais selon l’avocat de la famille, Me François Senghor, la dernière décision du Conseil constitutionnel sur la loi interprétative change la donne. Elle permet désormais aux familles de victimes d’intenter des actions en justice.
« Nous estimons que cette décision ouvre la voie pour que justice soit rendue. Nous avons donc déposé une plainte pour faits de meurtre », a précisé l’avocat.
Dans le dossier médical, un certificat de genre de mort exclut formellement toute origine naturelle ou accidentelle. Le médecin légiste conclut que Clédor Senghor est mort après avoir été touché par un projectile à effet létal, une précision qui renforce les soupçons de bavure.
« À l’époque, nous n’avons pas pu faire avancer ce dossier à cause du blocage juridique. Aujourd’hui, nous avons enfin un cadre légal pour faire éclater la vérité », a insisté Me Senghor.
Des camarades de Clédor, venus en nombre au tribunal, ont exprimé leur soutien à la famille et leur volonté de voir justice rendue pour leur camarade tombé dans des circonstances encore floues.
L’affaire est désormais entre les mains du parquet de Saint-Louis. Reste à savoir si une enquête judiciaire sera formellement ouverte dans les prochains jours.