Mame Penda Bâ, première femme agrégée de sciences politiques est notre Coumba Ndar. Cette enseignante-chercheur à l’université de Sanar a réussi avec succès au concours d’agrégation en fin novembre à Abidjan et devient la première sénégalaise agrégée de Sciences Politiques.


Mame Penda Bâ, saint-louisienne, 1ère femme agrégée de sciences politiques du Sénégal
Mère de 3 enfants, Mame Penda comme l’appelle ses proches est une pure Saint-Louis. « Je suis une vraie Domou Ndar, mes parents sont tous originaires de cette ville. J’ai fais une partie de mes études ailleurs mais je suis une vraie saint-louisienne » se réclame t’elle. «C’est pour moi, beaucoup de fierté d’avoir passé cette étrape très importante dans la carrière d’un enseignant chercheur. En même temps j’ai un sentiment de responsabilité en vers la structure qui m’a portée et en vers mon UFR et la section qui mérite d’être connue et développée.», a-t-elle dit.

Les chemins de l’agrégation

Pour la première femme agrégée de sciences politiques revisite le chemin qui mène au succès : «L’agrégation se prépare en deux ou quatre ans. Le travail était terriblement dur. C’est un parcours de combattant. Mais en réalité, on arrive avec des exercices déjà corrigés. Il faut y aller en ayant des travaux de très grande qualité. C’est un travail de qualité qui vous permet de passer la première étape qui est celle des travaux. Ensuite, vous êtes dans un cadre très sélectif. C’est un concours africain. Cette année, 20 universités africaines, de 12 pays, étaient en lice. Nous étions 115 candidats pour un total de 33 agrégés. Nous étions deux agrégées. Une camerounaise et moi-même. C’est bien pour la promotion de la gente féminine».

La Joie d’être agrégée

« Je sens un bonheur énorme mais aussi une grande responsabilité au dessus de moi » (...) Le bonheur de voir que mes 2 ans de travaux ont aboutit à une bonne récolte. Il faut dire que c’est grâce aux moyens mis à notre disposition par le Rectorat que nouas avons pu aussi atteindre cet objectif », a t-elle indiqué à NdarInfo.

« C’est aussi une responsabilité parce que nous avons le devoir de rendre ce que nous avons reçu et respecter la dynamique que nous avons suivi en donnant à l’Université plus d’agrégés par la promotion de la recherche».

Cheikh Saad Bou SEYE