
Deux candidats au concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’administration du Sénégal (Ena) Tabouret Agne et Abdou Khafoor Diop, ont affirmé, au cours d’une conférence de presse, qu’après leur admission au concours d’entrée officiellement déclarée et publiée par le directeur de l’établissement, ce dernier est revenu sur cette décision, sans aucune espèce de justifications. A leurs places, d’autres candidats ont été retenus.
Plus grave, l’autorité supérieure saisie, depuis le mois de juin dernier, n’a pas réagi, jusqu’à présent, dans le sens d’élucider cette affaire. Ils ont tenu hier une conférence de presse au siège du forum civil à Saint-Louis. Les deux candidats en question auraient été reçus dans un premier temps lors du concours de l'année dernière et leurs noms affichés sur la liste des admis. Avant de recevoir leur quitus leur donnant accès à l'établissement, ils verront leurs noms substitués à d'autres. Ces candidats floués réclament justice et réclament un audit des conditions d'admission à l'Ena. Ils remettent sur la table le lancinant problème des passe-droits dans des structures aussi stratégiques que l'Ena qui forme les hauts fonctionnaires de l'Etat.
Il faut dire que certains responsables de l’Administration, l’impunité aidant, sont coutumiers de tels faits qui ont été constatés à l’Ena et selon certaines voix autorisées, des autorités hautement placées auraient des quotas dans cet établissement pour leurs protégés. Les deux candidats recalés ont-ils été victimes de cette même pratique, on n’en saurait dire plus mais, autant dire que cela n’est pas une nouveauté dans le système éducatif sénégalais.
Les deux candidats pourraient, à ce stade de l’affaire, attaquer l’acte administratif incriminé devant la cour suprême. Et si d’aventure, ils obtiendraient gain de cause, ils devront assigner le directeur de l’Ena devant le tribunal correctionnel, pour « faux et usage de faux ».
REWMI QUOTIDIEN
Plus grave, l’autorité supérieure saisie, depuis le mois de juin dernier, n’a pas réagi, jusqu’à présent, dans le sens d’élucider cette affaire. Ils ont tenu hier une conférence de presse au siège du forum civil à Saint-Louis. Les deux candidats en question auraient été reçus dans un premier temps lors du concours de l'année dernière et leurs noms affichés sur la liste des admis. Avant de recevoir leur quitus leur donnant accès à l'établissement, ils verront leurs noms substitués à d'autres. Ces candidats floués réclament justice et réclament un audit des conditions d'admission à l'Ena. Ils remettent sur la table le lancinant problème des passe-droits dans des structures aussi stratégiques que l'Ena qui forme les hauts fonctionnaires de l'Etat.
Il faut dire que certains responsables de l’Administration, l’impunité aidant, sont coutumiers de tels faits qui ont été constatés à l’Ena et selon certaines voix autorisées, des autorités hautement placées auraient des quotas dans cet établissement pour leurs protégés. Les deux candidats recalés ont-ils été victimes de cette même pratique, on n’en saurait dire plus mais, autant dire que cela n’est pas une nouveauté dans le système éducatif sénégalais.
Les deux candidats pourraient, à ce stade de l’affaire, attaquer l’acte administratif incriminé devant la cour suprême. Et si d’aventure, ils obtiendraient gain de cause, ils devront assigner le directeur de l’Ena devant le tribunal correctionnel, pour « faux et usage de faux ».
REWMI QUOTIDIEN